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Montpellier

"Tu vas mourir": une mère de famille agresse deux personnels d'une école à Montpellier

Le groupe scolaire Arc-Chaptal de Montpellier (illustration)

Le groupe scolaire Arc-Chaptal de Montpellier (illustration) - Google Street View

Une responsable technique et le responsable périscolaire d'un groupe scolaire montpelliérain ont violemment été attaqués par un couple après un signalement effectué par l'ancienne directrice de l'école.

"Si on m'enlève ma fille par ta faute, je te brûlerai." Vendredi, deux personnels de mairie travaillant au groupe scolaire Arc-Chaptal de Montpellier (Hérault) ont violemment été agressés par une mère de famille, ont rapporté les médias locaux du Midi Libre et France Bleu Hérault.

À son arrivée lors de la pause méridienne, la mère de six enfants a pris à partie une employée de la cantine de 43 ans. D'abord des insultes, puis des coups de poings, la faisant même tomber après l'avoir saisie par les cheveux.

Très vite, le responsable de l'équipe périscolaire s'est interposé et a, à son tour, encaissé les coups de la femme de 46 ans, apparemment inquiète qu'on place sa fille de CP en famille d'accueil, après un signalement de suspicion de violences sur sa fille déposé en octobre par l'ancienne directrice.

Le père s'en mêle

En plus des nombreux coups et insultes, cette mère de famille a menacé le personnel pris à partie, d'après le journal régional.

"Tu vas aller en enfer. Je vais te crever. Tu vas mourir. Si on m'enlève ma fille par ta faute, je te brûlerai", a-t-elle hurlé.

Plusieurs minutes après l'agression, son mari est arrivé sur place et s'en est pris, lui, à la nouvelle directrice de l'école. "Ça ne va pas en rester là. Je vais vous retrouver. Je sais qui vous êtes. Je sais où vous retrouver", aurait-il dit. Des menaces qu'il a réfutées en garde à vue, tandis que sa femme a reconnu les faits.

Convoqués ce lundi au tribunal correctionnel de Montpellier, après avoir été placés sous contrôle judiciaire, les deux parents ont vu leur procès renvoyé au 15 juin. D'ici là, ils ne pourront plus approcher le groupe scolaire.

Théo Putavy