Montpellier: un homme tue son ex-femme qu'il attendait à la sortie du tribunal, avant de retourner l'arme contre lui

Un homme a attendu son ex-femme sur le parvis du tribunal judiciaire de Montpellier et l'a tuée par balles, ce mardi 20 février. Il a ensuite retourné l'arme contre lui.

Un homme, âgé de 72 ans, a attendu son ex-femme à la sortie du tribunal judiciaire de Montpellier, sur le parvis ce mardi 20 février a appris BFMTV d'une source proche de l'enquête. Il a fait feu sur elle, l'a tuée, et a retourné l'arme contre lui.

Il s'agit d'un couple qui était divorcé, nous apprend une source proche de l'enquête. La victime est une femme née en 1957, soit âgée de 66 ans.

La piste terroriste a été écartée pour privilégier celle d'un féminicide suivi d'un suicide.

"Une intervention des forces de l’ordre est en cours après des coups de feu devant le tribunal judiciaire de Montpellier (Hérault)", communique la préfecture sur X (ex-Twitter).

Le ministre de la Justice se dit "horrifié"

"Le bilan définitif est de 2 morts. L’évènement est terminé et la zone est sécurisée par les policiers de la direction interdépartementale de la police nationale de l'Hérault", est-il précisé. Une cellule de soutien psychologique a été déclenchée.

La première adjointe à la mairie va se rendre sur place. 

Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, s'est dit "horrifié", sur X, "par le féminicide qui a eu lieu devant le tribunal de Montpellier cet après-midi".

"Mes pensées vont à la victime et à ses proches", ajoute-t-il. "Tout mon soutien au personnel du tribunal". 

"On a entendu deux coups de feu. Tout le monde s'est couché au sol dans les salles d'audience ainsi que dans la salle des pas perdus. On a cru à un attentat. Ça fait un choc. On en tremble encore...", a confié un témoin du drame à Midi Libre.

3919: le numéro de téléphone pour les femmes victimes de violences

Le "3919", "Violence Femmes Info", est le numéro national de référence pour les femmes victimes de violences (conjugales, sexuelles, psychologiques, mariages forcés, mutilations sexuelles, harcèlement...). C'est gratuit et anonyme.

Il propose une écoute, informe et oriente vers des dispositifs d'accompagnement et de prise en charge. Ce numéro est géré par la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF).

Vincent Vantighem avec Juliette Brossault