Messika: dépoussiérer la vision du diamant
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Sur le plateau d’Iconic business, ce vendredi 12 mai, Valérie Messika, la fondatrice et directrice artistique de Messika est revenue sur son parcours d’entrepreneuse mais aussi sur les grands moments de sa maison et sur sa vision unique de la joaillerie.
Des pièces portées par Rihanna, Kate Moss, Beyoncé...
Fondée en 2005, Messika est une jeune marque déjà considérée comme une griffe iconique. Près de 20 ans après sa création, cette maison spécialisée dans les bijoux en diamants est plus que jamais à la page. Preuve en est, c'est la chanteuse Rihanna qui a arboré des boucles d’oreilles estampillées Messika lors de la mi-temps de la finale du Super Bowl. Face à ce rayonnement inouï et ce succès international, Valérie Messika garde pourtant la tête froide:
"En tant que directrice artistique, il est vrai que j’ai connu de très belles histoires et j’ai eu beaucoup de chance que des stars comme Rihanna, Beyoncé ou encore Kate Moss m’aient soutenue. Mais, en tant qu’entrepreneuse, je suis déjà concentrée sur la page d’après, sur le 'what's next?'. Il est important de ne pas de reposer sur ses lauriers."
Une histoire de diamants certes, mais surtout une histoire de famille. Le père, célèbre diamantaire mais aussi le frère, le cousin, la meilleure amie... Tous gravitent autour de Messika. "Messika est une marque ancrée dans l’amour et la confiance, c’est un lien unique qui nous guide et qui contribue à nous faire avancer sereinement". Cette proximité familiale, c'est aussi ce qui a permis à Valérie Messika de consolider sa vision du business.
Une approche disruptive de la joaillerie
"Le fait d’avoir un père diamantaire m'a permis d’avoir une approche complétement différente du diamant et je savais qu’il y avait de la place pour un acteur quelque peu disruptif sur ce marché. L’idée de base était de créer des pièces de joaillerie portables tous les jours et ainsi de sortir le diamant du coffre-fort afin de l’afficher sans retenue, loin de l’idée de la pierre froide et trop solennelle." Pour cela, Messika conçoit des pièces sobres et épurées, où le diamant tient toujours la place centrale, mais où les designs sont sans cesse retravaillés pour coller au goût du jour et aux tendances du moment. Un esprit frondeur et profondément libre que s’évertue à faire perdurer la marque. Valérie Messika ajoute:
"Pour continuer sur cette lancée, il est essentiel de se remettre en question, de pousser les limites de l’attendu. J'ai toujours en tête le coup d’après".
Développer l'experience client et diversifier ses territoires
Illustration avec des collaborations exclusives, des collections emblématiques mais aussi des défilés qui s'inscrivent désormais comme des rendez-vous incontournables pour Messika. En effet, à la suite du succès du premier catwalk en juillet 2022, la fondatrice a dévoilé en 2023 son second défilé au cœur de Paris, dans un décor brut et minéral où l’aura mystique de l'Égypte antique et l’éclat éternel des diamants ont illuminé un front row hautement glamour.
Valérie Messika avoue: "Ces podiums se sont imposés comme une évidence et j’ai même l’impression que c’est notre 10ème défilé tant cela s’inscrit dans notre ADN".
Toujours dans cette idée de développement et d’extension du territoire de la marque, la maison de joaillerie vient également de créer son tout premier café au Printemps Haussmann.
"Ce café est l’occasion d’aller encore plus loin pour moi et de m’exprimer sur toutes les facettes de l’art de vivre, les boissons, la décoration, la restauration ; une manière d’en dire un peu plus sur moi et de créer un café-concept pensé dans sa globalité", précise Valérie Messika