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Royaume-Uni

Démissionnaire, Boris Johnson prévoit une fête de mariage dans sa future ex-résidence de campagne

Le Premier ministre britannique Boris Johnson et son épouse Carrie Symonds  à la Platinum Party au palais de Buckingham, le 4 juin 2022, dans le cadre des célébrations du jubilé de platine de la reine Elizabeth II.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson et son épouse Carrie Symonds à la Platinum Party au palais de Buckingham, le 4 juin 2022, dans le cadre des célébrations du jubilé de platine de la reine Elizabeth II. - HANNAH MCKAY / POOL / AFP

Les détraqueurs du Premier ministre ont dénoncé "une situation où il cherchera à rester Premier ministre pour son bénéfice personnel, plutôt que pour l'intérêt national".

Le Premier ministre britannique Boris Johnson, qui a annoncé ce jeudi sa démission, a prévu une fête fin juillet pour célébrer son mariage avec son épouse Carrie à Chequers, la résidence de campagne des Premiers ministres britanniques, ont rapporté ce jeudi des médias britanniques.

Les invitations avaient été envoyées avant l'annonce de la démission du Premier ministre qui s'était marié en secret en mai 2021 lors d'une petite cérémonie dans la cathédrale catholique de Westminster. La cérémonie était limitée à 30 personnes en raison des restrictions sanitaires pour lutter contre le coronavirus, d'où le projet de fête cette année.

"Un mariage grandiose aux frais du contribuable"

Acculé par une avalanche de démissions alimentée par une accumulation de scandales, Boris Johnson a annoncé ce jeudi sa démission de son poste de chef du parti conservateur, mais entend malgré les critiques rester à Downing Street jusqu'à l'élection de son successeur par les adhérents de son parti.

"On aimerait tous avoir un mariage grandiose aux frais du contribuable à Chequers, mais il ne pourra pas le faire parce que les Britanniques trouveront ça odieux", a réagi sur la radio LBC le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan.

Selon lui, les Tories raisonnables "n'accepteront pas une situation où il cherchera à rester Premier ministre pour son bénéfice personnel, plutôt que pour l'intérêt national".

Boris Johnson avait déjà été critiqué pour la très chère rénovation des ses appartements de Downing Street, financées par un donateur du parti conservateur, tout comme, selon le Times, un dispendieux projet - finalement abandonné - de cabane dans les arbres à Chequers, pour son fils Wilfrid.

S.R. avec AFP