Russie: le FSB dit avoir abattu un agent ukrainien présumé

Selon les services de sécurité russes, l'homme neutralisé "prévoyait une série d'attentats en Russie".

Les services de sécurité russes (FSB) ont affirmé ce vendredi 3 mai avoir tué un homme accusé d'avoir été recruté par Kiev pour commettre des attentats en Russie, selon un communiqué cité par les médias russes.

Le FSB a indiqué avoir "neutralisé" le suspect qui "prévoyait une série d'attentats en Russie, notamment contre des structures du ministère de la Défense dans la région de Moscou" et contre un "bataillon de combattants volontaires" à Saint-Pétersbourg.

L'agence de presse Ria Novosti a publié des images du FSB montrant des hommes ouvrant le feu sur un abri où se serait réfugié le suspect, dans un champ dans la région de Léningrad (nord-ouest), puis une photo présentée comme étant celle de son cadavre. Selon le FSB, il s'agissait d'un citoyen russe, né en 1976 et recruté par le renseignement militaire ukrainien (GUR).

La Russie dit régulièrement déjouer des attaques terroristes

Depuis l'offensive à grande échelle contre l'Ukraine, fin février 2022, les autorités russes affirment déjouer régulièrement en Russie des attaques terroristes et des sabotages organisés par des agents recrutés par Kiev.

L'Ukraine a par ailleurs été accusée d'avoir mené plusieurs assassinats ou tentatives d'assassinats en Russie visant des personnalités pro-Kremlin. Des attaques au cocktail Molotov visant des bureaux de recrutement militaires, attribuées par les autorités russes à des opposants au conflit ou des agents recrutés par Kiev, sont également fréquentes.

Vendredi, selon l'agence TASS, un tribunal militaire de Khabarovsk (Extrême-Orient) a condamné à 15 ans de prison un homme accusé d'avoir incendié un bureau de recrutement militaire et d'avoir "profané" des drapeaux russes près de tombes de soldats tués en Ukraine.

Dans la région ukrainienne occupée de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, le FSB, cité par TASS, a par ailleurs annoncé vendredi avoir arrêté une femme accusée de transmettre à l'Ukraine des informations pour guider ses frappes.

E.R. avec AFP