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Guerre en Ukraine: Volodymyr Zelensky placé sur la liste des personnes recherchées en Russie

La Russie a lancé ce samedi 4 mai un avis de recherche à l'encontre du président ukrainien Volodymyr Zelensky, plus de deux ans après le début de la guerre.

La Russie a lancé un avis de recherche contre le président ukrainien Volodymyr Zelensky, selon une notice visible ce samedi 4 mai sur le site du ministère de l'Intérieur. Une annonce que Kiev a immédiatement jugé "sans valeur".

Le dirigeant est recherché "en vertu d'un article du code pénal", peut-on lire dans ce court texte, qui ne dit rien d'autre sur la nature de ces accusations. La Russie mène depuis février 2022 une offensive contre l'Ukraine, qu'elle présente notamment comme un combat contre un pouvoir "nazi".

Volodymyr Zelensky est particulièrement pris pour cible par les responsables russes. Au lendemain du lancement de son assaut, le président Vladimir Poutine avait appelé l'armée ukrainienne à le renverser.

Moscou "ne sait plus quoi inventer pour attirer l'attention"

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a affirmé que l'avis de recherche contre Volodymyr Zelensky démontrait le "désespoir de la propagande et de la machine étatique russes, qui ne sait plus quoi inventer pour attirer l'attention".

Le ministère a rappelé que Vladimir Poutine faisait lui-même l'objet d'un mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) pour la "déportation" présumée en Russie de milliers d'enfants ukrainiens.

Ce mandat est "réel", contrairement aux "annonces russes sans valeur", a estimé la diplomatie ukrainienne.

Des avis de recherche ont également été lancés contre le commandant des forces terrestres de Kiev, Oleksandre Pavliouk, et l'ex-président ukrainien Petro Porochenko, selon la base de données russe.

La liste des personnes recherchées par la Russie est très fournie et comprend des personnalités russes ou étrangères, notamment ukrainiennes.

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En février, le nom de la Première ministre estonienne Kaja Kallas y avait été ajouté en même temps que ceux d'autres responsables des pays baltes. Le Kremlin avait invoqué, pour justifier cette décision, la vision opposée de l'Histoire qu'ont Moscou et ces États.

T.K. avec AFP