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Gaza: les États-Unis demandent au Hamas d'accepter un "cessez-le-feu immédiat" avec Israël

Des personnes dans les rues de Rafah, dans la bande de Gaza, après des bombardements israéliens dans la nuit du 11 au 12 février 2024

Des personnes dans les rues de Rafah, dans la bande de Gaza, après des bombardements israéliens dans la nuit du 11 au 12 février 2024 - MOHAMMED ABED / AFP

Washington demande au Hamas d'accepter un "cessez-le-feu immédiat" avec Israël, alors que les des négociations se poursuivent.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a appelé mardi 5 mars le Hamas à accepter un "cessez-le-feu immédiat" avec Israël au moment où des négociations sont en cours au Caire entre le mouvement islamiste et des médiateurs internationaux, dont le Qatar.

"Nous avons l'occasion (de parvenir à) un cessez-le-feu immédiat qui pourrait ramener des otages chez eux, permettre une hausse considérable de l'aide humanitaire (...) et qui pourrait ensuite également créer les conditions d'une résolution durable" du conflit, a déclaré le chef de la diplomatique américaine alors qu'il rencontrait le Premier ministre qatari à Washington.

"Il appartient au Hamas de décider s'il est prêt à soutenir ce cessez-le-feu", a-t-il ajouté.

Le Qatar en première ligne

Le Premier ministre qatari Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, dont le pays joue un rôle clé dans les négociations, a promis d'être "persistant afin de faire en sorte que cet accord soit conclu". "Malgré les efforts de ceux qui tentent de nuire à la paix, nous voulons la paix, nous voulons la fin de la souffrance humanitaire, nous voulons que les otages reviennent dans leur famille", a-t-il ajouté.

Antony Blinken a également appelé Israël à permettre que davantage d'aide humanitaire arrive dans Gaza assiégée, où l'ONU estime qu'une famine est "quasiment inévitable" et où Washington s'est résolu à recourir à des largages par avion.

"Israël doit maximiser tous les moyens possibles, toutes les méthodes possibles, pour faire parvenir de l'aide à ceux qui en ont besoin", a-t-il dit, demandant à ce pays d'ouvrir davantage de points de passage vers le territoire.

F.B. avec AFP