BFM Grand Littoral
Grand Littoral

Meurtre de Philippe à Grande-Synthe: Gabriel Attal dénonce un acte "barbare" et adresse ses "pensées" à la famille

Invité de BFMTV ce jeudi soir, le Premier ministre Gabriel Attal a réagi au meurtre du jeune Philippe à Grande-Synthe.

Gabriel Attal s'est exprimé sur BFMTV ce jeudi 18 avril à la suite de la mort du jeune Philippe, 22 ans, à Grande-Synthe. "On parle d’un homme qui a été manifestement supplicié", a lancé le Premier ministre en exprimant ses "pensées pour cet homme, sa famille, ses collègues".

Parlant d'un acte "barbare", le Premier ministre a qualifié le drame de la mort de Philippe comme étant "une nouvelle évocation" de la violence décrite lors de son discours donné à Viry-Châtillon ce jeudi, au cours duquel il a égrainé des annonces pour tenter d'endiguer la problématique de la violence au sein de la jeunesse.

Un mineur de 14 ans avoue sa participation à l'agression

"On voit que les jeunes, les adolescents, sont beaucoup plus représentés que le reste de la population générale dans les vols avec armes, dans le trafic de stupéfiants et les agressions comme celles que l'on évoque. Cela veut dire qu'il faut un réarmement civique", a continué Gabriel Attal en demandant "un sursaut collectif qui se joue dans les rues, dans les familles, à l'école".

Deux mineurs de 14 et 15 ans ont été placés en garde à vue après la mort de Philippe, un homme de 22 ans, victime d'une violente agression dans la nuit de lundi à mardi à Grande-Synthe (Nord). Dans cette affaire, une enquête a été ouverte pour meurtre en bande organisée par le parquet de Dunkerque.

Le premier suspect arrêté mercredi matin, le mineur de 14 ans, a reconnu sa participation aux faits selon une source proche de l'enquête à RMC. Il a précisé qu’il était accompagné de deux complices: l’autre adolescent de 15 ans arrêté en fin de matinée et un troisième dont il a refusé de donner le nom.

N'exprimant pas de regret, il a raconté avoir aspergé la victime de gaz lacrymogène et lui avoir porté de nombreux coups de pied, y compris lorsque le jeune homme était inanimé.

Alexis Lalemant Journaliste