United Orthopedic : le marché français de l’orthopédie est en croissance

[CONTENU PARTENAIRE] United Orthopedic est spécialisée dans l’orthopédie. Cette entreprise est la filiale européenne du groupe taïwanais United, fondé il y a 31 ans et coté en bourse taïwanaise. En France, cette société orthopédique est celle qui grandit le plus vite sur son marché. François Bopp, Président et co-fondateur de United Orthopedic, nous en dit plus sur les enjeux de son secteur.

Pouvez-vous détailler l’activité de United Orthopedic ?

United Orthopedic est un fabricant de prothèses de genou et de hanche. La population mondiale est vieillissante, et donc, prompt à souffrir de douleurs et/ou d’usure du cartilage. Par conséquent, nous nous situons sur un marché porteur. Nos clients, les chirurgiens orthopédistes, utilisent nos produits pour soulager leur patientèle et les aider à retrouver leur mobilité. En effet, de plus en plus de personnes âgées souhaitent rester actives autant qu’elles le peuvent.

Nous sommes présents dans différents pays, via des filiales ou des distributeurs. Notre holding détient une filiale en Suisse, en France, en Belgique et en Angleterre. Nos distributeurs achètent nos produits et les revendent sous leur nom. Ils sont répartis entre l’Espagne, l’Italie, le Portugal, la Moldavie, la Roumanie, la Bulgarie, la Grèce, la Turquie, l’Ukraine, la Russie, l’Irak, le Maroc, l’Afrique du Sud…

Notre filiale française se veut principalement logistique. Nous possédons également un réseau d’agents, qui eux, vendent nos prothèses et nous adressent ensuite leurs factures de commission.

Quelle est votre valeur ajoutée sur le marché de l’orthopédie ?

Dès la création de notre filiale européenne, il y a sept ans et demi, nous avons beaucoup investi dans la science, notamment en créant la United European Academy. Cette structure scientifique agit à deux niveaux. Le premier assure un suivi technique des patients, grâce à une base de données qui recense de nombreuses opérations de chirurgiens. Elle nous permet de nous appuyer sur des cas concrets pour bien analyser une situation, puisque des milliers de prothèses y sont enregistrées.

Le deuxième niveau concerne notre congrès scientifique. Nous y regroupons des intervenants du meilleur niveau scientifique possible, européens ou internationaux, pour débattre ensemble autour de sujets qui posent question dans notre métier. Ce congrès est complètement indépendant de nos produits. Nous sommes d’ailleurs le seul acteur du marché à proposer un tel rendez-vous sans l’associer à ce que nous vendons. L’initiative a d’abord surpris, mais elle séduit de nombreux speakers. Je pense que cet événement explique en partie le succès de United Orthopedic, notamment en France.

Vous heurtez-vous à un défi majeur ?

Des barrières réglementaires très strictes encadrent la vente de produits médicaux. Il s’agit de la FDA (Food And Drug Administration) aux États-Unis, et du marquage CE en Europe. L’industrie orthopédique européenne est d’ailleurs touchée par une forte hausse de la réglementation, notamment depuis le scandale des prothèses PIP. Obtenir le marquage CE devient de plus en plus long et complexe. Or, le marché de l’orthopédie grandit, et son déploiement en Europe est freiné par cette "folie administrative". Le durcissement des normes européennes est un enjeu préoccupant à moyen terme.

Comment envisagez-vous l’évolution de votre secteur d’activité ?

Les nouvelles technologies ont toute leur place dans le domaine de l’orthopédie, et en particulier la robotique. Nous travaillons par exemple sur un robot de nouvelle génération, utilisant l’intelligence artificielle (Fast Data Processing) pour accompagner les chirurgiens dans leur activité et ainsi les aider à prendre la meilleure décision possible.

Ce robot utilise des lunettes pour observer ce que voit le chirurgien, puis il analyse et compare la situation à une large base de données. Il lui propose ensuite la meilleure solution par rapport au contexte, et en fonction de l’expérience accumulée par des dizaines de chirurgiens. Ainsi, le professionnel de santé gagne en efficacité, et le patient en satisfaction.

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