MATISEC : protéger les individus face aux milieux hostiles

[CONTENU PARTENAIRE] Pour faire face aux risques les plus sévères, MATISEC créé depuis 50 ans des équipements de protection individuelle. Un secteur qui se développe notamment du fait des enjeux de défense. Franck Laurent, directeur général, nous en dit plus.

Quelle est l’expertise de MATISEC ?

MATISEC est une PME française, dont l’expertise est de concevoir, fabriquer, certifier et mettre sur le marché des équipements de protection individuelle (EPI) de catégorie 3, c’est-à-dire contre les risques mortels.

Nous avons la particularité d’être spécialisés sur trois types d’équipements différents : les EPI respiratoires, les vêtements de protection chimique et les vêtements de protection contre les poussières radioactives dans les milieux du nucléaire.

Nous accompagnons également nos clients dans la maintenance de ces équipements qui sont soumis à une vérification réglementaire annuelle, notamment via nos trois agences de service après-vente de Brest, Toulon et Orthez.

Vous souhaitez désormais vous développer à l’international ?

Nous réalisons 90% de notre chiffre d’affaires sur le marché français. Depuis quelques années, nous avons un objectif de croissance via l’export qui repose sur trois piliers : s’appuyer sur les équipes commerciales du groupe mondial auquel nous appartenons, Ocenco, cibler l’Amérique du Sud, l’Afrique et l’Asie en direct, et développer l’export sur le segment défense, qui représente 20% de notre activité.

Cette croissance passe aussi par le maintien de nos parts de marché en France, où nous sommes les principaux fournisseurs de nombreuses sociétés privées du CAC 40, mais aussi de sociétés et de marchés publics comme EDF, les SDIS et les armées.

Quel impact les marchés militaires ont-ils sur votre développement ?

Les marchés militaires ciblent un besoin précis, ce qui nous permet de proposer un équipement existant ou d’en développer un sur fonds propres, dont les développements techniques peuvent ensuite bénéficier à nos clients civils. Les marchés publics portent sur des volumes importants. Pour mener à bien un projet de développement équivalent à destination du secteur privé, il nous faudrait toucher bien plus de clients dans l’industrie.

Le contexte géopolitique impacte la croissance du marché : tous les pays, notamment de l’Otan, ont fortement renforcé leurs budgets défense depuis quelques années, bien avant le conflit russo-ukrainien.

Vous vous êtes engagés dans une démarche RSE ?

Depuis deux ans, nous avons formalisé une démarche RSE alignée avec nos valeurs, qui répond également à la demande de nos clients. Nous avons commencé par un pilier qui nous parlait beaucoup - l’éthique et social, car cela touche l’ensemble de nos collaborateurs en France, au Portugal et en Tunisie. Nous avons effectué un audit, ainsi que des enquêtes QVT. Sur notre site tunisien, nous avons décidé de subventionner à 100% une mutuelle de santé.

Puisque nos produits nécessitent 50 à 60% d’achats, nous avons mis en place une charte d’achats responsables pour notre supply chain. Actuellement, 95% de nos produits viennent d’Europe, notamment du fait des obligations de nos marchés défense, qui nous l’imposent afin d’être en capacité de continuer à produire en cas de conflit.

Enfin, pour les deux années qui viennent, nous allons traiter le sujet de notre empreinte carbone. Pour cela, nous travaillons sur le recyclage de nos produits soit en revalorisant certaines matières, soit en accompagnant nos clients pour trouver des filières de démantèlement.

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