Sécurité globale: le Parlement adopte définitivement la proposition de loi controversée
Le Parlement a définitivement adopté ce jeudi la proposition de loi controversée sur la "sécurité globale".
Le Parlement a définitivement adopté ce jeudi la proposition de loi controversée sur la "sécurité globale".
Les députés ont soutenu, ce mardi, la décision gouvernementale de maintenir les élections régionales et départementales au mois de juin prochain. Elles seront toutefois décalées d'une semaine.
Le Sénat a adopté, en première lecture ce lundi, le projet de loi "Séparatisme" avec des mesures nettement durcies.
L'amendement prévoit d'instaurer une obligation d'information du préfet trois mois au préalable, avant toute subvention publique pour la construction d'un lieu de culte.
L'Assemblée nationale examine ce jeudi, dans le cadre de la niche parlementaire du groupe Libertés et Territoires, une proposition de loi sur la fin de vie, dont l'adoption est empêchée par les nombreux amendements LR.
Accusée de viser indirectement les musulmans à travers ses amendements au projet de loi, la droite sénatoriale assume, par la voix de son patron Bruno Retailleau, de vouloir sensiblement le "corser".
Sur ces 3000 amendements, 2300 viennent de députés LR, opposés à cette proposition de loi déposée par Olivier Falorni, qui vise à instituer un "droit à une fin de vie libre et choisie".
À l'issue d'un discours du Premier ministre Jean Castex devant la Chambre haute, dominée par la droite, la plupart des présidents de groupe ont dénoncé "un simulacre de démocratie".
Après un passage devant les députés ce jeudi matin, le Premier ministre Jean Castex détaillera les nouvelles restrictions annoncées par Emmanuel Macron devant les sénateurs dans l'après-midi.