Immobilier : Une baisse de taux sans grand effet
L'Anil confirme la poursuite du baisse des taux d'emprunt immobilier, ainsi que son absence d'effet sur la production de crédit.
L'Anil confirme la poursuite du baisse des taux d'emprunt immobilier, ainsi que son absence d'effet sur la production de crédit.
La dernière étude régionale du courtier Empruntis montre que seuls les revenus aisés peuvent prétendre à acquérir aujourd’hui. Bien entendu, le phénomène est exacerbé à Paris, où à moins de disposer de 8 000€ nets, il n'est plus possible d'acheter...
Selon l’Insee, au début 2010, 47 % des ménages Français ont « au moins un emprunt en cours de remboursement, pour des raisons privées ou professionnelles ».
Les emprunteurs restent attentistes, malgré la volonté des banques de conquérir de nouveaux clients.
La baisse des taux d’emprunt immobilier se poursuit. Selon la dernière édition de l’Observatoire du financement des marchés résidentiels, dévoilée cette semaine, les taux des prêts immobiliers accordés par les banques françaises au mois d’octobre se sont établis à 3,37 % en moyenne, toutes durées confondues, contre 3,44 % un mois plus tôt. Les taux, qui ont reculé de 58 points de base depuis le mois de mars dernier, se rapprochent de leurs niveaux de l’automne 2010, les plus bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Les baisses de taux se poursuivent. La dernière édition du baromètre du courtier Meilleurtaux.com, mis à jour mardi, montre que 60 % des partenaires bancaires du groupe ont abaissé leurs taux fixes en novembre, contre 30 % en octobre. Cette baisse est de 0,10 point en moyenne, mais atteint jusqu'à 0,31 point pour certains établissements. Deux banques seulement ont décidé de relever leurs barèmes.
La production de crédits à l’habitat a « fléchi légèrement » en septembre, selon les chiffres dévoilés lundi par la Banque de France.
Le courtier en crédits immobiliers Credixia a rejoint l’Association française des intermédiaires bancaires (Afib).