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"Il était condamné à une prédation": un jeune écureuil sauvé par une association dans l'Oise

Un écureuil sur une grille à Stuttgart, le 5 décembre 2016 en Allemagne. (Photo d'illustration)

Un écureuil sur une grille à Stuttgart, le 5 décembre 2016 en Allemagne. (Photo d'illustration) - Marijan Murat - dpa - AFP

L'association Picardie faune sauvage a nourri pendant plusieurs semaines un petit écureuil sauvé dans un parc de l'Oise. Il va être relâché dans le parc du château de Chantilly.

Il est désormais en bonne santé et "court partout", contrairement à il y a quelques mois. Un jeune écureuil blessé a été recueilli par une association et doit être relâché au parc du château de Chantilly dans l'Oise ce mardi 30 avril, raconte Le Parisien.

Le petit animal a été découvert par un enfant dans un parc de Précy-sur-Oise il y a plus de trois mois. Il pesait alors 60 grammes, était né seulement quelques semaines plus tôt et n'avait pas encore ouvert les yeux. L'association Picardie faune sauvage l'a alors en charge après avoir été contacté par les parents de l'enfant.

"Il était en hypothermie. (...) Un soigneur l’a pris dans ses mains pour le réchauffer. Il devait avoir trois semaines. À cet âge-là, il fallait le nourrir toutes les heures au biberon. Le plus difficile, c’est qu’il accepte de manger la première fois: la faim doit passer le cap de la peur" raconte Christophe Rousseau, bénévole de l'association, au quotidien.

Un nichoir pour échapper aux prédateurs

Le petit animal a pris du poids au fil des semaines, jusqu'à atteindre 250g. Il a toujours été nourri par le même soigneur pour éviter qu'il s'habitue à la présence de l'humain, "sinon il va atteindre la main qui le nourrit", explique le bénévole.

L'association a prévu de relâcher le petit animal sous des arbres suffisamment élevés pour l'aider à échapper aux prédateurs. Il pourra aussi trouver refuge dans un nichoir fabriqué par un menuisier bénévole de l'association.

Pour Thierry Basset, le responsable des parcs et jardins de Chantilly, l'animal n'aurait pas survécu sans l'aide de l'association. "S'il n’avait pas été sauvé, il était condamné à une prédation rapide par un animal de passage. Une pie ou une corneille l’aurait mangé sans problème".

Emilie Roussey