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Prix immobilier

Prix abordables mais transactions en baisse à Montpellier

Place de la Comédie, à Montpellier

Place de la Comédie, à Montpellier - Wikimedia

L'immobilier montpellierain garde la tête hors de l'eau, en dépit d'un certain attentisme de la part des acheteurs comme des vendeurs, et des difficultés de financement. La part belle est en ce moment aux biens de petite taille, et à petit prix...

Les agents immobiliers sont unanimes : l’immobilier n’est pas en « crise » à Montpellier. « Il y a à la fois offre et demande, mais l’adéquation entre les deux ne se fait pas », résume Jean-Luc Couturaud, responsable région chez Laforêt. Un blocage qui, comme dans de nombreuses autres zones en France, s'exprime par une baisse sensible du nombre de transactions.

Les prix, parfois surévalués, découragent, alors que le marché montpellierain évolue « dans un contexte de financement plus difficile, car il reste soutenu par une croissance démographique qui ne se dément pas », analyse le Crédit foncier. Stéphane Marie, responsable d’ERA Languedoc immobilier, constate pour sa part que les acquéreurs se tournent principalement vers « les biens à petit prix ». Ce qui n’interdit pas tout optimisme : « notre région est épargnée. Nombreux sont ceux qui misent sur le développement de Montpellier », souligne M. Couturaud.

Jusqu'à 3 000€ le m²

En ville, les données des notaires de France nous montrent que les prix des appartements ont atteint en moyenne 2 522 euros par mètre carré en juin. Un niveau variable selon les secteurs géographiques. Ainsi, « les prix montent sans peine jusqu’à 2 900 ou 3 000 euros » dans le quartier de L’Ecusson, précise M. Marie.

Parmi les quartiers recherchés, Boutonnet, Les Beaux-Arts ou Aiguelongue, note M. Couturaud. Les investisseurs, dont la part s’est elle aussi réduite ces derniers temps, ciblent plus particulièrement les nouveaux quartiers, tels la nouvelle gare TGV. Mais aussi Oz, dont la conception à été confiée à l’architecte néerlandais Kees Christiaanse.

Quelques transactions : Chez Laforêt, on précise avoir vendu un studio de 18,5 m² pour 60 000 euros, dans le quartier de L’Ecusson. Au nord de la ville, un bien de 26 m² est parti pour 66 000 euros. Un appartement neuf de 62 m² s’est quant à lui négocié 260 000 euros, dans le quartier Millénaire. Enfin, l’agence ERA évoque un T2 de 42 m² à rénover, vendu 88 000 euros rue du Général Riu.

Léo Monégier