L'effet richesse de l'immobilier est moins fort en France qu'au Royaume-Uni
Ainsi, les ménages britanniques ont la possibilité d’« accroître leur endettement immobilier au fur et à mesure que leur logement prend de la valeur. Mécaniquement, quand l’immobilier se retourne cette source de financement se tarit entraînant avec elle les dépenses des ménages », explique Xerfi. A l’inverse, en France, le recours aux crédits hypothécaires est faible, « car les institutions financières ont développé un système de garantie alternative, la caution » - définie comme « un tiers qui se substitue en cas de défaillance de l’emprunteur ».
Cela veut-il dire que l'effet de richesse n’existe pas en France. « Non, mais, il passe seulement par les plus values réalisées (vente du bien) », explique Xerfi. « Une particularité qui rend en France la consommation des ménages moins sensible aux fluctuations de l’immobilier ».
E.S.