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Prix immobilier

Dans l'ancien, la hausse des prix immobiliers commence (un peu) à ralentir

Immobilier : la hausse des prix dans l'ancien ralentit au 2T

Immobilier : la hausse des prix dans l'ancien ralentit au 2T - Boyan Topaloff

Au deuxième trimestre, la hausse des prix de l'immobilier ancien a connu un ralentissement. Sur un an, la progression reste cependant encore de 6,8%.

La hausse des prix de l'immobilier ancien a ralenti au deuxième trimestre 2022, avec une progression de 6,8% sur un an (contre +7,3% au premier trimestre et +7,1% au quatrième trimestre de l'an dernier), selon l'indice Notaires-Insee. Les prix des maisons ont progressé de 8,4% en un an, nettement plus vite que ceux des appartements qui ont augmenté de 4,5%, une tendance à l'oeuvre depuis le début de la crise sanitaire.

Ils progressent également davantage à mesure que l'on s'éloigne de Paris: de 2,2% pour l'Île-de-France contre 8,6% dans le reste de la métropole. Les prix des appartements sont toujours à la baisse dans la capitale (-0,8%). "Les chiffres sont encore au beau fixe", a commenté Thierry Delesalle, président de la commission statistiques des Notaires du Grand Paris. "À plusieurs trimestres exceptionnels devraient succéder des trimestres peut-être pas exceptionnels mais toujours dynamiques."

Difficultés d'accès au crédit

L'indice des notaires, basé sur les ventes définitivement conclues, a traditionnellement quelques mois de retard sur les tendances du marché. Les effets de la flambée des prix de l'énergie, de l'inflation galopante et de la restriction de l'accès au crédit ne s'y reflètent donc pas pleinement.

Les Notaires du Grand Paris soulignent que "les blocages tiennent davantage aux difficultés d'accès au crédit (blocage lié au taux d'usure et comportement plus restrictif des banques) qu'à la hausse des taux des crédits immobiliers".

D.L. avec AFP