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Hausse fragile des ventes de maisons individuelles

Les ventes ont progressé de 6 % en moyenne au cours des douze derniers mois

Les ventes ont progressé de 6 % en moyenne au cours des douze derniers mois - Caron Marketing

Les ventes de maisons individuelles ont à nouveau fortement progressé en mars, par rapport à février, selon l’Union des maisons françaises (UMF). Néanmoins, le secteur fait moins bien que l’année dernière à la même époque.

Les ventes de maisons neuves en secteur diffus (hors promotion immobilière) ont progressé de 22 % sur un mois en mars, selon l'indicateur de conjoncture Markémétron*. Publié par l’Union des maisons françaises (UMF), celui-ci s’était apprécié de 17 % en février, après une baisse de 19 % en janvier. Pour la première fois depuis le printemps 2009, les constructeurs interrogés dans le cadre de l’enquête ont enregistré en mars une légère baisse d’activité en comparaison annuelle : par rapport au mois de mars 2010, leurs ventes ont reculé de 3 %.

Tassement confirmé au 1er trimestre

L’UMF estime que 17 177 ventes de maisons individuelles ont été conclues en mars, et évalue à environ 195 900 le nombre de transactions signées au cours des douze derniers mois (avril 2010 – mars 2011), en hausse de 6 % par rapport aux douze mois précédents. A l’exception du Bassin parisien (-1 %) et de la Provence-Alpes-Côte-d’Azur (-6 %), les grands ensembles régionaux étudiés par le baromètre s’affichent tous en hausse sur douze mois, avec des taux de croissance annuels compris entre +3 % pour le Languedoc et +15 % dans le Nord (voir carte).

La tendance au tassement des ventes observée depuis le début de l’année s’est néanmoins confirmée en mars : l’UMF indique qu’après avoir enregistré une « très forte hausse » sur le premier semestre 2010 (+27 %), puis une « croissance plus mesurée» au second semestre de l’année 2010 (+6 %), le nombre de ventes de maisons individuelles au cours des trois premiers mois de l’année est quasiment identique à celui du premier trimestre de l’année 2010 (+0,5 %). « Au premier trimestre, le marché est en baisse importante sur la façade atlantique et le bassin parisien. Il semble très dynamique sur les régions de l’Île-de-France et du Nord », explique le baromètre, sans donner de variations chiffrées.

*L’indicateur Markémétron est calculé à partir des ventes brutes en maisons individuelles en secteur diffus d’un échantillon de 300 constructeurs, pondéré pour être représentatif de la structure de l’offre par région et par taille. Compte tenu du nombre de constructeurs par région, les données régionales ne sont transmises qu’à titre indicatif

François Alexandre