Fin d'année difficile pour l'immobilier neuf francilien
La baisse est particulièrement forte sur le marché des maisons individuelles, avec une chute d’activité de 54 %, et 118 transactions à peine en trois mois. Les ventes d’appartements résistent mieux : 2 000 ont été signées sur la période, en repli limité de 1 %, la bonne tenue des grandes surfaces ayant compensé la désaffection des investisseurs pour les petites surfaces après l’abaissement de l’avantage fiscal du dispositif Scellier. L’Adil recense 804 ventes de studios et 2 pièces, en baisse de près de 17 % sur un an, contre 728 ventes de 3 pièces (+4 %), 398 ventes de 4 pièces (+41 %), et 70 ventes de 5 pièces et plus (+4 % environ).
Les mises en vente, elles, ayant augmenté de 8,5 % sur le trimestre (3 573 logements), l’encours de logements disponibles, le stock d’invendus, « grossit considérablement ». A la fin du mois de septembre, l’agence en recensait 14 416 dans la région, en hausse de 37 % sur un an et de 11 % sur le trimestre. « C’est uniquement le marché des appartements qui connaît cette poussée, le secteur de l’individuel, pour sa part, [voyant] son stock reculer, de 19,5 % sur un an ».
Sans donner de prévision chiffrée, l’Adil prévient que « compte tenu de la situation économique, de la crainte des ménages et de l’attente d’une baisse avérée des prix, la conjoncture se dirige vers une fin d’année difficile ».