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Luxe

"Le Palais", à vendre pour 47 millions d'euros !

Joyce Rey

Joyce Rey - Le "Palais", vu de la piscine

Mise en vente pour la bagatelle de 58 millions de dollars, soit 47 millions d’euros, la villa de Mohamed Hadid est tout simplement renversante. Avec plus de 14 000 m², six chambres et onze salles de bain, on comprend bien son surnom : « Le Palais ».

Devenu célèbre notamment grâce à son travail sur le Ritz-Carlton de Central Park, à New York, celui de Washington DC, ou encore de Dana Point en Californie, le talentueux promoteur Mohamed Hadid nous présente sa toute dernière création : « Le Palais », une splendide villa de 14 630 m², située sur un terrain d’environ un demi-hectare. Après avoir vendu une superbe demeure à Bel Air pour une cinquantaine de millions de dollars, le promoteur immobilier monte d’un cran, avec un prix encore supérieur : 58 millions de dollars ! Il faut dire que la maison mérite le coup d’œil, et intéressera à coup sûr les investisseurs les plus fortunés. L’architecture et la décoration résolument orientales, les vues sur les palmiers et les oliviers laissent penser à un palais sorti d’un conte des Mille et une nuits.

Un « Souplex » de luxe

Outre ses murs et sols soignés, ses pièces spacieuses et ses vues imprenables, cette immense demeure a une spécificité étonnante : en souplex, elle dispose d’un imposant sous-sol de plus de 4 000 m², dans lequel M. Hadid a installé des bains typiques de Turquie, de grandes colonnes à l’Egyptienne, une salle de balle pouvant accueillir plus de 200 personnes, mais aussi… une salle de cinéma ! Eh oui, l’heureux futur propriétaire des lieux pourra se faire des toiles à volonté et regarder à l’infini ses films préférés sur son propre écran géant. Peut-être se sentira-t-il un peu solitaire au milieu de ses cinquante sièges, mais passons. Interrogé au début de l’année par le Wall Street Journal, le promoteur immobilier avait confié au journal américain sa passion pour les sous-sols : « La zone souterraine, voilà comment le nom que je préfère pour cet endroit, le mot "sous-sol" a une connotation tellement négative.. » Il est certain que l’on est ici bien loin d’une cave poussiéreuse et remplie de bibelots sans valeur…

Le tour du propriétaire

Après ce petit tour en sous-sol, retournons à la surface, où l’on admire ce « Palais » qui porte si bien son nom. L’agence le décrit comme un endroit « magique, un rêve immobilier devenu réalité, à la fois accueillant, chaleureux, confortable, extravagant, unique et imaginé avec beaucoup de richesse par des propriétaires disposant d’une vision internationale et d’un goût incomparable ». Sans doute la description est-elle un peu sur-jouée, mais avouons qu’à la vue de la majestueuse piscine entourée de verdure et de transats, on a bien envie d’y tremper un doigt de pied. Le jardin, plein d’arbres de toutes sortes, a été réalisé avec goût lui aussi. A l’intérieur, peu de meubles, la décoration semble volontairement épurée. La cuisine, construite en bois claire, mêle fonctionnalité, espace et esthétique, avec ses poutres apparentes et son carrelage blanc immaculé. Le Palais est bel et bien un véritable havre de paix. Une paix à 58 millions de dollars.

Laura Makary