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L'immobilier parisien, le plus rentable des placements !

L'immobilier à Paris, quand la pierre vaut de l'or

L'immobilier à Paris, quand la pierre vaut de l'or - Fotolia

Mieux que l’or, mieux que les sociétés civiles de placement immobilier et les actions, mieux que le livret A bien sûr, et mieux que l’immobilier… tout court ! D’après l’IEIF, l’immobilier parisien est de loin le meilleur placement en ce moment.

Avec 17,3 %, la rentabilité des murs parisiens surpasse tous les autres placements en ce moment, juste devant les bureaux de la capitale, qui offre +15,6 % en performance annuelle. C’est du moins le constat que fait l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF) dans son étude sur les « placements sur longue période à fin 2011 ». La pierre parisienne, en dépit d'une légère baisse en début de l’année - à 8 340 euros le mètre carré en moyenne selon l’indice des Notaires contre 8 390 euros trois mois auparavant -, a particulièrement résisté à la crise. Sa performance globale « dépasse même celle de l’or, resté depuis la crise la valeur refuge par excellence », appuie l’IEIF.

L'or à la troisième place

Sans surprise, ce sont les actifs physiques (immobilier « physique » et or) qui dominent le classement, dans ce tableau qui compare l’attractivité des divers actifs de placements en fonction de leur taux de rentabilité interne (TRI). Le précieux métal se positionne ainsi à la troisième place, avec +15,1 % en un an. En bas du classement, et en-dessous du niveau d’inflation, à 2,5 %, on retrouve le Livret A à 2,3 %, les Sicav obligataires et monétaires, avec respectivement +1,3 % et +0,8 %, les foncières cotées, offrant un TRI négatif à -9,9 %. Et enfin, les actions françaises (sic), avec -12,9 %...

Un immobilier qui se tient dans le temps

Sur 5 ans, l’or revient à la première place. Il montre une progression de 21 %, suivi là encore des logements parisiens et de l’immobilier d’entreprise (+9 et +8 %). Et sur 10 ans, l’or (+15 %) et l’immobilier d’habitation parisien (+13 %) arrivent respectivement 2ème et 3ème, selon l’IEIF.

Enfin, si l’on regarde le long terme, 20 ans et plus, ce sont les foncières cotées et les actions françaises qui sont en tête, avec +9 et +8 %. « La hiérarchie des TRI se normalise, effaçant les à-coups de l’économie. La logique risque/rentabilité réapparaît », explique l’institut. Mais l’immobilier à Paris laisse tout de même voir une augmentation de 7 %, ex aequo avec l’or…

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Léo Monégier