Tech&Co
Whatsapp

WhatsApp le promet: il n'y aura pas de publicité dans l'application

Le patron de WhatsApp, Will Cathcart, a déclaré que les informations selon lesquelles la messagerie testerait l'intégration de publicités dans son application sont fausses.

Il aura suffi d'une vingtaine de minutes pour voir l'information démentie. Ce vendredi 15 septembre, le Financial Times a révélé l'intention de WhatsApp de tester l'intégration de publicités au sein de son application de messagerie. Mais Will Cathcart, le patron du service - propriété du groupe Meta -, a immédiatement assuré que cela ne se produirait pas.

"Cette histoire du Financial Times est fausse. Nous ne faisons pas ça", a écrit le patron de WhatsApp sur Twitter (rebaptisé X).

"Pas du tout notre plan"

Selon le journal britannique, WhatsApp aurait imaginé un nouveau dispositif pour monétiser l'usage de la messagerie la plus populaire au monde. Des sources proches du dossier indiquent que des discussions au sein du groupe souhaitent intégrer des publicités dans l'application. Un abonnement pourrait même être proposé pour éviter leur affichage.

Cette stratégie aurait été lourdement débattue au sein de l'entreprise, qui n'a pour l'heure jamais eu recours à des annonceurs. Le Financial Times explique d'ailleurs qu'aucune décision finale n'a été prise. Aussi, WhatsApp a déclaré au journal économique: "Nous ne testons pas cela, nous n'y travaillons pas et ce n'est pas du tout notre plan".

D'après Edward East, le directeur de l'agence de publicités Billion Dollar Boy, l'arrivée de la publicités au sein de WhatsApp représenterait "beaucoup d'opportunités". Mais une telle stratégie entrerait en conflit avec le fameux mantra d'entreprise laissé par Brian Acton, le co-fondateur du service.

Peu de temps avant le rachat de l'application par Facebook, il avait écrit sur un bout de papier: "Pas de pub, pas de jeu, pas d'artifice". La fameuse devise est devenue célèbre au sein de l'entreprise. Malgré son départ de WhatsApp en 2014, elle continuait toujours de guider les salariés. Du moins jusqu'à aujourd'hui.

Pierre Monnier