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Daniel Roseberry

Anne-Christine POUJOULAT

Parterre de stars et looks futuristes, Schiaparelli inaugure la Fashion Week haute couture à Paris

Quoi de mieux qu’un défilé signé Schiaparelli pour commencer en beauté cette semaine de la mode haute couture? À Paris, ce lundi 22 janvier, Daniel Roseberry, directeur artistique de la maison, a présenté une collection fusionnant avec style, codes traditionnels et technologie avant-gardiste.

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Pour le premier jour de la haute couture parisienne c’est à nouveau au Petit Palais que Daniel Roseberry a présenté sa collection printemps été 2024. Entre inspirations astrales, details hightech et héritage maison, focus sur un show des plus attendus.

Une ode au surréalisme et à la technologie

A Paris, ce lundi 22 janvier, le défilé Schiaparelli marquait le début des festivités. En effet, cette semaine et jusqu'au 25 janvier, les grandes maisons dévoileront leurs interprétations haute couture de la mode printemps-été 2024.

A cette occasion, l'industrie de la mode et les célérités s'étaient données rendez-vous au Petit Palais où on a notamment pu apercevoir l'actrice Zendaya, sublime dans un col roulé en crêpe de soie et jupe colonne signée Schiaparelli, ou encore Jennifer Lopez dans une tenue directement inspirée du défilé.

Sur le podium de Daniel Roseberry, l'audace et créativité se sont exprimées à travers une collection où le surréalisme était omniprésent.

Pour la haute couture Printemps-Été 2024 Schiaparelli a évoqué la fusion entre l'expertise artisanale et l'innovation technologique, entre esthétique résolument hightech et respect de l’héritage classique. Illustration avec les robes entièrement rebrodées de cristaux Swarovski mêlées à de véritables puces électroniques et à des calculatrices ou encore avec les vestes en latex comme gonflées a l'hélium. Des silhouettes façon alien couture, chimères précieuses, directement inspirées par l'oncle d'Elsa Schiaparelli, Giovanni Schiaparelli, un astronome réputé.

Glamour hollywoodien et héritage maison

On retiendra également la réinterprétation du "Trou de Serrure", l'un des codes signatures d'Elsa Schiaparelli. En effet, pour ce défilé, la maison a réinventé cette empreinte à travers des pièces ultra-puissantes comme cette robe recouverte de lamelles telles des plumes blanches laissant entrevoir une découpe évocatrice au milieu de la poitrine.

Si les créations à l'accent futuristes et ultra-technologiques sont au cœur du show, on retrouve aussi des créations beaucoup plus sobres et empreintes d’un glamour signature, à l'image des longues robes transparentes parsemées de strass et de cristaux, rehaussées d’un long pan de tissu structurant l'ensemble avec élégance.

Entre broderies vintage, glamour Hollywoodien, pièces 3D et accessoires avant-gardistes, les créations de Daniel Roseberry brouillent les pistes et dévoilent une femme Schiaparelli assumant une certaine singularité et se réinventant sans cesse.

Juliette Weiss