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Issey Miyake, automne-hiver 2024/2025

MIGUEL MEDINA

Couleurs vives et drapés envoutants sur le défilé hivernal d'Issey Miyake

La maison japonaise Issey Miyake, droite dans ses baskets associées aux plus chics robes de créateur, a osé des associations de couleurs inhabituelles et une liberté très "mix and match" pour son défilé féminin ce vendredi 01 mars, à la Fashion Week de Paris.

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Pour son défilé automne-hiver 2024-2025, la maison Issey Miyake a déployé ses créations entre pliages emblématiques, couleurs profondes et silhouettes drapées toujours plus envoûtantes.

Bonnets, cagoules, capes... une multitude de tenues intégrales

Le créateur japonais Satoshi Kondo, à la tête de la ligne féminine d'Issey Miyake, a indiqué dans sa note d'intention avoir cherché à "s'affranchir du temps et de l'espace, de l'Histoire et des cultures". Le résultat? Une collection automne-hiver 2024/2025 visuellement très hétérogène en matières, allures et couleurs.

 Issey Miyake, automne-hiver 2024/2025
Issey Miyake, automne-hiver 2024/2025 © MIGUEL MEDINA
 Issey Miyake, automne-hiver 2024/2025
Issey Miyake, automne-hiver 2024/2025 © Miguel MEDINA

Une sensation commune se dégage néanmoins, celle de l'enveloppement, avec de la robe drapée, des jeux de volumes, en passant par la multiplication de tenues intégrales, bonnet, cagoule, capes et de la combinaison, tricotée ou bicolore.

 Issey Miyake, automne-hiver 2024/2025
Issey Miyake, automne-hiver 2024/2025 © Miguel MEDINA

Le créateur de la maison Miyake, en poste depuis 2019, a travaillé sur du "mix and match", cet art de mélanger avec beauté jusqu'à créer son propre style, sa propre personnalité. Cela donne, par exemple, une tenue qui associe avec élégance des couleurs que l'ont sépare d'habitude: noir et prune ou noir et bleu marine.

 Issey Miyake, automne-hiver 2024/2025
Issey Miyake, automne-hiver 2024/2025 © MIGUEL MEDINA

Le défilé aussi était organisé dans un lieu très "mix and match", au Musée de l'immigration à Paris, bâtiment Art déco où le grand public a côtoyé pour une heure la faune bariolée de la caravane modeuse internationale.

Juliette Weiss avec AFP