Grande-Synthe: le maire appelle "au calme" et veut que "le sentiment de vengeance de certains s'estompe"

Au lendemain de l'agression du cousin de l'un des adolescents mis en cause dans la mort de Philippe à Grand-Synthe, le maire a déclaré dans un communiqué vouloir que "le sentiment de vengeance de certains s'estompe".

Dans la nuit du vendredi 19 avril au samedi 20 avril, le cousin d'un des adolescents mis en cause dans l'assassinat de Philippe à Grande-Synthe (Nord) a subi une violente agression. La victime, âgée de 15 ans, a été transportée à l'hôpital sans que son pronostic vital ne soit engagé.

Au lendemain de cette agression, le maire de Grande-Synthe a pris la parole par le biais d'un communiqué. Se refusant tout commentaire sur ces violences, l'édile a indiqué vouloir de l'apaisement.

"Tout comme le souhaite la famille de Philippe, je renouvelle mon appel au calme et souhaite que le sentiment de vengeance de certains s'estompe le plus vite possible", a déclaré Martial Beyaert.

Le maire rappelle que "nul n'est censé se faire justice soi-même" et insiste sur "le temps du recueillement et de l'apaisement" qui doivent "prédominer". Ce 20 avril, le préfet du Nord a demandé de renforcer le dispositif de sécurité dans le secteur, après les récentes agressions survenues ces derniers jours.

Le dispositif de sécurité renforcé à Grande-Synthe

Un jeune homme de 15 ans, victime de violences aggravées, a été retrouvé nu par un passant, dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 avril, à Grande-Synthe. Il s'agit, selon le parquet, du cousin d'un des agresseurs présumés de Philippe, le jeune homme de 22 ans mort des suites d'une violente agression dans la même ville, en début de semaine.

La procureure de la République de Dunkerque, Charlotte Huet, lors d'une conférence de presse ce vendredi 19 avril, précisait que des agressions commises "dans des circonstances similaires" faisaient également l'objet d'une enquête. Une situation semblable avait eu lieu au cours du week-end précédent l'agression de Philippe. Un homme de 39 ans était tombé sur un groupe d'individus armés de battes de baseball dans le même quartier, alors qu'il pensait se rendre à un rendez-vous. L'homme avait pu se réfugier dans un commerce à proximité, et la police avait été dépêchée sur place.

Mélanie Hennebique