Focus sur les enjeux du recrutement

[CONTENU PARTENAIRE] Alors que la guerre des talents fait rage, rencontre avec Valérie Legendre, spécialiste du conseil en recrutement, membre du réseau Florian Mantione Institut RH.

On parle beaucoup de pénurie de talents. Qu’en est-il réellement sur le terrain ?

La pénurie de talents est bien réelle. Elle s’étend désormais à de nombreux métiers, alors qu’il y a quelques années, elle ne concernait que certains profils, comme par exemple les informaticiens ou les comptables. Dans le même temps, les salariés sont plus volatiles, moins engagés et les considérations professionnelles deviennent moins prioritaires. Nous devons tenir compte de tout cela.

Mais au final, selon vous, le recrutement n’est pas un problème de candidats…

C’est d’abord un problème de définition et de méthode. Prendre à la volée une fiche de poste, avec une liste d’objectifs, amène à établir un profil fermé. Or, ce dernier est de plus en plus difficile à trouver et n’est d’ailleurs peut-être pas le plus pertinent pour l’entreprise. C’est pourquoi, il faut se projeter dans une approche large d’écoute et de découverte, tout en se penchant sur la compréhension du besoin REEL de l’entreprise, qui n’est pas toujours celui exprimé de prime abord. Il devient alors possible d’ouvrir la recherche à d’autres types de compétences, de parcours, et de personnalités. C’est une démarche clé lors de l’étape de recrutement, mais aussi en termes de fidélisation des talents. D’où toute l’importance du conseil. Chez Florian Mantione Institut, c’est bien ce que nous faisons : du conseil en recrutement. Ce qui suppose de prendre du temps (notamment en amont) pour se poser et analyser en profondeur la problématique de l’entreprise qui fait appel à nos services. Cela permet de penser « out of the box » et de trouver des solutions. Après, on peut accélérer pour trouver plus facilement les bons candidats !

Le secteur du recrutement fait de plus en plus usage des nouvelles technologies, notamment de l’intelligence artificielle (IA). S’agit-il d’une bénédiction ou d’une malédiction ?

C’est plutôt une bénédiction…loin d’être parfaite cependant. Les progrès de la technologie apportent une réelle aide dans la rapidité et la pertinence de la diffusion de l’information. Le parcours candidat s’en trouve simplifié. En un clic, nous avons accès à un CV, rendons une réponse et leur permettons de prendre rendez-vous en toute autonomie. De même pour les tests en ligne. Des tests de personnalité sont d’ailleurs systématiquement présents dans notre processus, avec des résultats immédiatement accessibles par nos candidats. Ils peuvent ainsi se préparer à l’exercice et l’échange n’en est que plus riche. Au final, l’IA (et plus généralement la technologie), facilite la « logique administrative » avec les candidats. Elle nous permet de repérer plus aisément les candidatures intéressantes. Mais c’est la richesse des informations qui nous parviennent ET les documents que les candidats partagent avec nous ET les discours tenus ET les différentes rencontres, qui vont nous aider à affiner notre décision. Nous parlons d’ailleurs de « recrutement par indices » au Florian Mantione Institut. Nous intégrons une vraie partie qualitative, dans un processus qui repose sur l’humain. Ce n’est jamais l’IA qui va décider de l’identité de la personne qui va être recrutée.

Comment voyez-vous évoluer vos missions ?

Dans ce contexte très high-tech, le conseil devient primordial. Quand cela bouge à la vitesse de la lumière, quand la masse de données devient extrêmement volumineuse, il faut savoir avoir une écoute large et sensible, poser les bonnes questions, avec un grand discernement. C’est ce que nous faisons. Parce qu’il s’agit d’un sujet ayant trait à l’humain, nous avons choisi de mettre l’accent sur le qualitatif. C’est ce dernier qui définit les actions menées par notre cabinet. Il s’inscrit dans l’ADN de toutes nos mission

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