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Comment se porte DNCA en cette fin d’année 2023

Comment se porte DNCA en cette fin d’année 2023

Comment se porte DNCA en cette fin d’année 2023 - DNCA Finance

[CONTENU PARTENAIRE] Depuis sa création en 2000, la société DNCA Finance, affiliée à Natixis Investment Managers, est reconnue pour sa gestion de conviction couvrant, aujourd’hui, l’ensemble des classes d’actifs, des styles de gestion (Value, Blend et Croissance) et des zones géographiques.

Quels ont été les temps forts de DNCA cette année ?

Eric Franc : Avec un encours qui s’élève à 30 milliards d’euros et un effectif de 169 personnes, la société se porte bien. Cette année, Grâce à notre gestion obligataire et diversifié, notre collecte a été positive. Depuis 2002, nous travaillons à la diversification de nos activités, et nous avons au fil des années su recruter des talents avec de nouvelles expertises qui sont venus compléter l’offre Value à l’origine de DNCA. Le dernier recrutement en date est celui d’Ismaël Le Canu et Jean Marc Frelet, deux nouveaux gérants crédit qui viennent apporter leur expertise à l’équipe obligataire. Leurs track-record est l’un des meilleurs sur la gestion crédit européenne. Leur approche est de plus très complémentaire avec le reste de notre offre ce qui nous permettra de présenter une gamme performante sur l’ensemble des segments du marché obligataire. Cette arrivée porte notre équipe de gestion au nombre de 63 gérants et analystes.

Europe, Etats Unis, les indicateurs macroéconomiques divergent. Les marchés obligataires restent-ils volatiles ?

En Europe, la BCE a laissé ses taux inchangés à 4% après 10 hausses de taux consécutives alors que les effets de la politique monétaire sur l’économie réelle se font sentir. L’inflation en zone euro passe de 4.3% en septembre à 2.9% et le taux de croissance du PIB ressort sous les attentes à -0.1% t/t. Ces indicateurs pourraient alimenter les craintes d’une possible récession au S2 et semblent confirmer la possibilité d’une pause prolongée de la BCE dans sa politique de hausse des taux. Aux États-Unis, les données économiques continuent de surprendre positivement. L’indice PMI manufacturier est revenu en territoire neutre et l’indice PMI des services, indicateur de la demande domestique, est de nouveau en expansion.

Les risques d’une extension du conflit au Moyen-Orient restent-ils contenus ?

Si des signaux d’aversion au risque se sont manifestés mi-octobre lors du début du conflit, les craintes restent pour l’instant contenues du côté des investisseurs. Le Brent termine le mois en baisse de 7% à 81 USD. Le dollar est quant à lui proche du plus haut depuis le début de l’année soutenu par la résilience de l’économie américaine face aux autres régions du monde et par la hausse des rendements obligataires. Alors que l’offensive terrestre est en cours et que la durée du conflit est incertaine (de 6 semaines à 6 mois), il semble encore trop tôt pour constater une réelle escalade régionale impliquant l’Iran et menaçant l’offre de pétrole.

Qu’en est-il des incertitudes sur l’économie chinoise qui perdurent ?

La Chine affiche quelques signes de stabilisation sauf sur le secteur immobilier. Les données de ventes de détail, la hausse de la production industrielle et du PIB semblent confirmer une amélioration. Toutefois les ventes de logements (-16% YTD) et les mises en chantier de logements (-25% YTD) ont poursuivi leur baisse alors que les déboires des promoteurs immobiliers comme Country Garden continuent.

Quel regard portez-vous sur les évolutions de l’ISR ?

L’expertise ISR est récente chez nous, cela remonte à 2018. L’ISR est en perpétuel évolution. Bruno Le Maire, a annoncé début novembre les contours d’un nouveau label Investissement socialement responsable (ISR) plus exigeant et faisant de la lutte contre le changement climatique un incontournable. Créé en 2016, le label ISR a été en France le premier label d’Etat permettant au grand public de choisir des supports d’épargne intégrant dans leur gestion des principes environnementaux, sociaux et de gouvernance. Depuis sa création, le label a contribué à l’évolution de la gestion financière vers une gestion socialement responsable et plus transparente. Avec la loi Pacte, les fonds labellisés ISR sont systématiquement référencés dans les unités de compte d’assurance-vie et dans les plans d’épargne retraite. Ce nouveau label ISR fait notamment la part belle aux exclusions financières : le charbon, les hydrocarbures conventionnelles et non conventionnelles.

Comment organisez-vous vos gammes de produits ?

On ne souhaite pas avoir d’approche binaire. Donc on a modulé la gamme DNCA pour qu’elle représente cette pluridisciplinarité de l’ISR. Tous nos fonds pratiquent l’intégration des enjeux extra financiers. Certains veulent regarder tous les secteurs là où d’autres vont préférer regarder des secteurs plus purs. L’important est d’avoir une gamme diversifiée car ce qui marche aujourd’hui ne marchera peut-être pas dans deux ans. Si la gestion à impact a été malmenée, il ne faut pas changer son fusil d’épaule pour autant. Pour les ISR qui souffrent le plus, pas d’inquiétude, cela créé des opportunités.

Il y a parfois des dossiers polémiques, comment les gérez-vous ?

Quand on gère un fonds ISR on a une discipline de gestion financière. Donc on s’intéresse à des valeurs qui contribuent au développement durable, qui n’ont pas de problématique de controverse et qui présentent des fondamentaux financiers excellents. Ce dernier point a été sous-estimés quand l’argent ne coutait pas cher dernièrement. Donc on parfois investit dans des entreprises qui cochaient la case du green, sans se poser la question de leur pérennité. Aujourd’hui nous avons deux secteurs mis à mal en ce moment, que sont la santé et les énergies renouvelables, c’est donc le moment de les regarder mais sélectivité car certains souffriront encore quelques temps.

En partenariat avec DNCA Finance