"Je veux ma fille": la mère de Lina témoigne près de deux mois après la disparition de l'adolescente

Lina a disparu le 23 septembre en fin de matinée alors qu'elle se rendait à pied à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à trois kilomètres de chez elle.

"Il faut qu'elle revienne." Près de deux mois après la disparition de Lina à Plaine dans le Bas-Rhin, sa mère a témoigné dans l'émission de TFX, Chroniques criminelles, diffusée ce samedi 18 novembre.

"Il faut qu'elle revienne, il faut que je l'aie dans mes bras. Il faut qu'elle soit là, je veux ma fille", a confié la mère de famille en larmes.

"Il faut qu'on soit, à nouveau, heureux tous ensemble. Je ne supporte pas cette absence", a-t-elle ajouté.

L'adolescente de 15 ans s'est volatilisée le 23 septembre dernier alors qu'elle se rendait à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à trois kilomètres de chez elle. Malgré d'importantes recherches, des battues citoyennes, des vérifications téléphoniques, aucune piste sérieuse n'a été évoquée par les enquêteurs.

Une jeune femme décrite comme épanouie

Lina est décrite par sa mère comme une adolescente heureuse, épanouie depuis son entrée dans son lycée professionnel, loin d'être rebelle. "Elle peut pousser les limites mais elle écoute", assure-t-elle. Quant à une potentielle fugue, elle est catégorique, c'est "impossible".

"Elle était tellement heureuse. Des rires, de la gaieté, de l'amour, c'était vraiment agréable. La veille au soir, on avait mangé tous les trois, on avait ri à table", se souvient-elle.

Une personnalité solaire soulignée aussi par son petit ami Tao. "Elle était toujours souriante, de bonne humeur", raconte-t-il dans Chroniques criminelles.

De nombreuses rumeurs ont circulé à propos du jeune homme de 19 ans, qui continue à recevoir des messages "qu'on ne souhaiterait à personne". "Je n'étais même pas dans le secteur au moment des faits", balaie-t-il.

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18:22

Le parquet de Strasbourg, où l'affaire est instruite, a ouvert début octobre une information judiciaire "contre X" pour "enlèvement et séquestration non suivi d'une libération volontaire de plus de sept jours". Confiée à deux juges d'instruction, l'enquête se poursuit dans la plus grande discrétion.

Juliette Vignaud