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"Vous faites pitié": la charge de Ruffin contre le gouvernement et sa réforme des retraites

Le député LFI François Ruffin à l'Assemblée nationale le 6 février 2023.

Le député LFI François Ruffin à l'Assemblée nationale le 6 février 2023. - BFMTV

Exécutif et syndicats abordent une semaine cruciale pour la réforme des retraites alors qu'on débuté les débats dans l’hémicycle ce lundi à l’Assemblée nationale. Après une journée au Parlement suivra une nouvelle journée de mobilisation intersyndicale, avec grèves et manifestations.

L'ESSENTIEL

  • Les députés ont commencé à débattre de la réforme des retraites dans l'hémicycle, dans une atmosphère extrêmement tendue. Lire l'article
  • La victoire n'est pas garantie pour Élisabeth Borne: seuls 187 députés se disent certains de voter pour la réforme à l'heure actuelle, insuffisant pour garantir la majorité absolue. Consultez le COMPTEUR BFMTV
  • Une nouvelle mobilisation intersyndicale est programmée mardi: le trafic sera à nouveau "fortement perturbé" à la SNCF et la RATP qui a précisé ses prévisions. Lire l'article

Ce direct est terminé

Ce direct consacré à l'actualité autour de la réforme des retraites est terminé. L'ouverture des débats à l'Assemblée nationale autour du texte du gouvernement a été marquée par plusieurs échanges houleux dans l'hémicycle.

La motion de rejet déposée par la Nupes a été rejetée, tout comme la motion référendaire du Rassemblement national. Les prises de parole des oppositions se sont succédé au pupitre tout comme les membres de la majorité qui ont cherché à soutenir le projet de loi. Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com. Nous nous retrouverons demain pour suivre cette nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

La séance est suspendue, prochaine séance prévue à 9h mardi

La présidente de l'Assemblée nationale a annoncé la suspension de séance. La prochaine aura lieu à 9h.

"On est dans la caricature": Marlène Schiappa réagit à la prise de parole de Sandrine Rousseau à l'Assemblée

"Au nom de quoi force-t-on les gens à travailler toujours plus? Il n'y a aucune urgence, aucune nécessité économique, aucun impératif social. Rien. ou plutôt ci, une seule chose, un seul impératif, une seule obligatoire [...] aller chercher le PIB avec les dents", a déclaré Sandrine Rousseau lors de sa prise de parole à l'Assemblée nationale ce soir.

"Le PIB, le PIB, le PIB!", a martelé la députée EELV.

"On est dans la caricature, sur le fond comme sur la forme, on déborde complètement du sujet et on est vraiement dans une espèce de caricature", a réagi Marlène Schiappa sur BFMTV.

"On pourrait attendre de sa part un discours d'économie [...] là c'est absolument pas le cas, il n'y a pas de nuance et de débat possible", a poursuivi la secrétaire d'État sur notre antenne.

Marlène Schiappa affirme que la réforme des retraites "n'est pas une réforme pour les riches"

La secrétaire d'État a assuré que le texte porté par le gouvernement "n'est pas une réforme pour les riches".

"Ça n'est pas vrai", a réaffirmé Marlène Schiappa sur BFMTV, "nous nous tâchons de corriger les injustices dans cette réforme".

"C'est un excellent showman": Schiappa répond à Ruffin et à son "vous faites pitié"

L'anaphore a fait son effet. S'exprimant ce soir au pupitre de l'hémicycle de l'Assemblée nationale, François Ruffin a critiqué la politique économique et sociale du gouvernement au travers de cette réforme des retraites. "Vous faites pitié", a plusieurs fois lancé le député LFI de la Somme.

"François Ruffin est un showman, c'est un excellent tribun, orateur, mais il est sempiternellement dans la caricature", a déclaré la secrétaire d'État ce soir sur BFMTV, pointant les milliers d'amendements déposés par l'opposition.

"C'est inadmissible": Schiappa réagit aux intimidations dénoncées par les députés RN

La présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen a dénoncé des "manoeuvres" pour "distraire" des députées avec des messages vocaux d'intimidation pendant un scrutin sur la réforme des retraites.

"Je condamne toute tentative d'intimidation vis-à-vis des élus de la République quel que soit leur goût politique [...] c'est inadmissible. J'espère qu'on trouvera qui sont les auteurs de ces appels", a déclaré Marlène Schiappa sur BFMTV, "ce ne sont pas des techniques très modernes".

Marlène Schiappa "souhaite que le débat soit respectueux" à l'Assemblée nationale

La secrétaire d'État à l'Économie sociale et solidaire et à la Vie associative, invitée de 22H Max sur BFMTV, "souhaite que le débat soit respectueux" à l'Assemblée nationale alors qu'est débattue la réforme des retraites.

"J'aimerais un débat constructif", a ajouté Marlène Schiappa sur notre antenne.

Sandrine Rousseau a de nouveau plaidé pour le "droit à la paresse" et "la retraite à 60 ans"

"Cette réforme des retraites c'est le Titanic: le bateau-peuple pour encaisser et survivre une, deux, trois réformes qui sont injustes. Mais c'est toute la troisième classe qui est submergée en premier et ensuite c'est tout le bateau qui sera perdu et on connaît la fin: c'est la majorité des riches qui ont des places sur les canots".

Farouchement opposée à la réforme des retraites, la députée EELV Sandrine Rousseau a de nouveau plaidé "au droit à la paresse" et "au droit à la retraite à 60 ans".

"Vous faites pitié": l'attaque de François Ruffin au gouvernement

Le député LFI François Ruffin a fustigé le gouvernement et sa réforme des retraites lors de sa prise de parole au pupitre de l'hémicycle de l'Assemblée nationale.

"Vous faites pitié, voilà le sentiment que vous m'inspirez", a déclaré le député, critiquant la politique économique et sociale de l'exécutif, "c'est vous les pénibles".

Marine Le Pen dénonce "une réforme de casse sociale"

Marine Le Pen, présidente des députés du Rassemblement national, a pris la parole à l'occasion des débats autour de la réforme des retraites.

Les retraites doivent refléter le choix de société que nous voulons, a déclaré Marine Le Pen, dénonçant une réforme "inique" et "de casse sociale".

Jordan Bardella affirme que la réforme des retraites "peut encore être mise en échec"

Un réforme "cynique". Jordan Bardella a dénoncé "la brutalité politique" du gouvernement qui présente la réforme des retraites à l'Assemblée nationale et ce, sans avoir la majorité requise.

"Cette réforme peut encore être mise en échec", a déclaré le président du Rassemblement national, soulignant que des députés LR ne voteront pas le texte du gouvernement.

Jordan Bardella estime qu'"il faut des incitations à la natalité" pour sauver le système de retraites

Jordan Bardella estime qu'"il faut des incitations à la natalité" pour sauver le système de retraites actuel, notamment fiscales.

"Plutôt que d'importer les futurs travailleurs français je préfère qu'on les fabrique nous-même", a ajouté le président du Rassemblement national sur BFMTV.

"La Nupes est la force politique complice d'Emmanuel Macron": Jordan Bardella réagit au rejet de la motion référendaire du RN

"La Nupes est la force politique complice d'Emmanuel Macron", a estimé Jordan Bardella sur BFMTV, peu après le rejet par l'Assemblée nationale de la motion référendaire déposée par les députés du Rassemblement national.

"La Nupes a refusé de grouper ses voix à celle du Rassemblement national", a déclaré le président du Rassemblement national.

"La Nupes est en train de nuire au débat démocratique et participe à une violence sociale qui décrédibilise l'opposition".

Journée du 7 février: Darmanin annonce 11.000 policiers et gendarmes mobilisés en France dont 4000 à Paris

Le ministre de l'Intérieur annonce ce soir que 11.000 policiers et gendarmes seront mobilisés demain pour la journée de grève nationale contre la réforme des retraites. 4000 d'entre eux sont mobilisés rien qu'à Paris.

Jean-Luc Mélenchon invité de "Face à BFM" jeudi 9 février à 20H50

Le fondateur de la France insoumise, et coprésident de l'Institut La Boétie, sera l'invité de "Face à BFM" jeudi soir à l'occasion du débat autour de la réforme des retraites.

Jean-Luc Mélenchon invité de "Face à BFM" jeudi 9 février 2023 à 20H50 sur BFMTV.
Jean-Luc Mélenchon invité de "Face à BFM" jeudi 9 février 2023 à 20H50 sur BFMTV. © BFMTV

La motion référendaire du Rassemblement national rejetée à l'Assemblée nationale

La motion référendaire du Rassemblement national a été massivement rejetée à l'Assemblée nationale. 272 députés ont voté contre et seulement 101 pour.

"Macron a eu chaud": Mélenchon réagit au rejet de la motion de rejet déposée par la Nupes

292 députés ont voté contre la motion de rejet de la Nupes contre 243 pour. "Seulement 50 voix d'écart", écrit Jean-Luc Mélenchon sur Twitter, estimant que "Macron a eu chaud".

"La liste de ses complices LR est publiée au journal officiel", a ajouté Jean-Luc Mélenchon.

"Ça part assez mal": Olivier Véran réagit aux débuts houleux des débats à l'Assemblée nationale

Le porte-parole du gouvernement s'est exprimé, auprès de nos confrères de Franceinfo, sur la première journée de débats sur les retraites à l'Assemblée nationale.

"Je ne confonds pas l’Assemblée nationale et la rue. L'Assemblée nationale est la maison du peuple. Le ton peut monter mais on ne bloque pas les débats. On est capable de ne pas s’invectiver", a-t-il expliqué.

Il a alors réagi, au vu des débats houleux: "Ça part assez mal."

Les députés de la Nupes absents de l'hémicycle pour le vote de la motion référendaire du RN

Les députés de la Nupes sont absents de l'hémicycle pour le vote de la motion référendaire du RN qui propose de soumettre la réforme des retraites à référendum.

Les bancs vides des députés de la Nupes lors du vote de la motion référendaire du RN à l'Assemblée nationale, le 6 février 2023.
Les bancs vides des députés de la Nupes lors du vote de la motion référendaire du RN à l'Assemblée nationale, le 6 février 2023. © BFMTV

"Lamentable": Marine Le Pen affirme que des députées RN ont reçu des messages de menace avant le vote de leur motion référendaire

Marine Le Pen a dénoncé à l'Assemblée nationale les menaces qu'auraient reçu plusieurs députées RN. Selon la présidente des députés RN, celles-ci ont reçu des messages disant que leurs enfants étaient à l'hôpital pour qu'ils quittent l'hémicycle afin de ne pas être au complet au moment de leur motion référendaire. Une condition nécessaire pour le vote de celle-ci.

"Que des gens osent utiliser ce type de méthode est lamentable", a conclu Marine Le Pen.

La présidente de la commission des Affaires Sociales a par la suite pris la parole pour dénoncer elle aussi des messages de menaces qu'elle et d'autres députés ont reçu.

"C'est absolument scandaleux [...] nous ne devons pas être intimidés", a déclaré Fadila Khattabi.

Les députés écartent la motion de rejet déposée par le groupe de la France insoumise

L'Assemblée nationale a repoussé une motion de la France insoumise visant à rejeter la réforme des retraites présentée par le gouvernement.

243 députés ont voté pour cette motion de rejet mais la majorité des députés, 292, ont voté contre celle-ci.

Le député LR Aurélien Pradié explique sur BFMTV pourquoi il ne votera pas pour la réforme

Le député LR du Lot, vice-président exécutif des Républicains, a expliqué sur BFMTV pourquoi il ne votera pas - à la différences d'autres députés de son groupe - pour la réforme des retraites du gouvernement.

"Vous défendez la valeur servitude": Mathilde Panot s'attaque à la réforme des retraites

"Les Français ont plus de discernement que vous". Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, a dénoncé le "passage en force" par le gouvernement de sa réforme des retraites.

"Vous ne défendez pas la valeur travail, mais la valeur servitude", a déclaré la députée LFI depuis le pupitre de l'hémicycle.

Pas d'appel à la grève le 11 février à la SNCF: Clément Beaune "salue l'esprit de responsabilité" des syndicats

Clément Beaune a salué auprès de BFMTV "l'esprit de responsabilité des organisations syndicales de la SNCF" alors que celles-ci ont décidé de ne pas faire grève le samedi 11 février, jour de chassé-croisé.

Éric Coquerel: "le retrait de votre réforme des retraites n'est pas négociable"

Éric Coquerel, président LFU de la commission des Finances à l'Assemblée nationale, a dénoncé "la logique de régression sociale" que représente la réforme des retraites du gouvernement.

"Le retrait de votre réforme des retraites n'est pas négociable", a-t-il encore déclaré au pupitre de l'hémicycle.

La SNCF prévoit un trafic "perturbé" mercredi dans les trains d'Ile-de-France

La SNCF a annoncé prévoir un trafic "perturbé" dans les trains de banlieue d'Ile-de-France mercredi, jour où deux syndicats, la CGT Cheminots et SUD Rail, appellent à cesser le travail contre la réforme des retraites.

Le trafic en Ile-de-France sera en revanche "très perturbé" mardi, troisième journée intersyndicale de mobilisation contre la réforme avec un appel à la grève de tous les syndicats de cheminots, selon la compagnie publique.

Gabriel Attal: "si on ne fait rien, les pensions de retraite ne seront bientôt plus financées"

Le ministre délégué aux Comptes publics Gabriel Attal a à son tout pris la parole depuis le pupitre de l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Il a également défendu la nécessité selon lui de la réforme des retraites.

"Si on ne fait rien, les pensions de retraite ne seront bientôt plus financées et baisseront mécaniquement", a déclaré le ministre, "c'est une réforme ou la faillite".

Olivier Dussopt assure que le gouvernement reste "ouvert aux améliorations de la réforme" des retraites

Le ministre du Travail Olivier Dussopt a assuré que le gouvernement reste "ouvert aux améliorations de la réforme" des retraites.

Olivier Dussopt défend "une réforme d'équité" devant les députés

Le ministre du Travail a plaidé pour la fin des régimes spéciaux, prévue dans la réforme des retraites qui est examinée depuis ce lundi dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.

"Les régimes spéciaux ont eu leur raison d'être et pour la plupart d'entre eux ne se justifient plus", a estimé Olivier Dussopt, défendant "une réforme d'équité".

Olivier Dussopt reconnaît une réforme "difficile" mais que "les chiffres nous obligent à agir"

Olivier Dussopt reconnaît que la réforme des retraites, qui prévoit notamment un âge légal de départ à 64 ans en 2030, était un projet "difficile" mais que "les chiffres nous obligent à agir".

"Oui nous allons travailler plus longtemps, c'est un effort demandé à tous", a ajouté le ministre du Travail.

Olivier Dussopt sur la réforme des retraites: "nous devons améliorer notre modèle social"

"Nous devons améliorer notre modèle social, le travail est le meileur outil pour l'atteindre", a déclaré le ministre du Travail Olivier Dussopt dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale où va être débattu la réforme des retraites du gouvernement.

Le ministre du Travail a appelé au "dialogue républicain" et au "respect pour l'hémicycle, les parlementaires et nos électeurs".

"On n'est pas dans un amphi, on n'est pas dans une manif!": la colère de Yaël Braun-Pivet face aux députés de la Nupes

"On n'est pas dans un amphi on n'est pas dans une manif, on est dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale!". L'Assemblée nationale est en ébullition pour le début des débats de la réforme des retraites.

Yaël Braun-Pivet a dénoncé le comportement des députés de la Nupes lors du discours du ministre du Travail Olivier Dussopt.

"C'est important que le peuple puisse s'exprimer": Marine Le Pen défend la motion référendaire du RN

La présidente des députés RN Marine Le Pen, a plaidé pour le vote d'une motion référendaire contre le projet de réforme des retraites.

C'est la leur et non celle de la Nupes qui a été tirée au sort pour être présentée. Une décision qui déplaît à la Nupes qui souhaite que la sienne et celle du groupe Liot soient examinées.

Reprise de séance à l'Assemblée nationale

Après une brève suspension de séance à l'Assemblée nationale, le débat a repris dans l'hémicycle.

Le discours du ministre Olivier Dussopt interrompu, suspension de séance

"Nous y sommes". Le ministre du Travail Olivier Dussopt a pris la parole à l'hémicycle de l'Assemblée nationale alors que s'ouvrent les débats à l’Assemblée nationale.

Un discours écourté par les députés de la Nupes. La présidente de l'Assemblée nationale a décidé de suspendre pour cinq minutes la séance.

À peine ouverts, les débats s'agitent sur le règlement de l'Assemblée nationale

À peine ouverts, les débats sont agités à l'Assemblée. En cause, le règlement du Palais Bourbon, qui ne prévoit pas le cas de figure où plusieurs motions référendaires sont déposées, comme cela a été le cas pour le projet de loi sur la réforme des retraites.

La conférence des présidents a décidé de tirer au sort la motion qui sera débattue, comme cela est la pratique pour les motions de rejet. C'est la motion référendaire du Rassemblement national qui a été tirée au sort.

De nombreux députés s'y opposent. Le député communiste André Chassaigne a demandé une nouvelle conférence des présidents pour évoquer la question.

"Je ne sais pas où elle le déni de démocratie quand la présidente de l'Assemblée nationale ne peut pas s'exprimer dans l'hémicycle", a fustigé Yaël Braun-Pivet, régulièrement interrompue.

Les débats s'ouvrent à l'Assemblée

Le projet de loi relatif à la réforme des retraites arrive à l'Assemblée. Les débats viennent de s'ouvrir.

Marine Le Pen souhaite un référendum sur les retraites

En lien avec la motion référendaire déposée par le député Rassemblement nationale Sébastien Chenu, Marine Le Pen a évoqué sa volonté de soumettre la question des retraites à un référendum.

"Ce sujet des retraites représente un réel choix de société. Il n'est donc pas aberrant qu'il soit tranché par référendum", a-t-elle déclaré.

Elle a appelé les députés de la Nupes a voté cette motion référendaire.

Marine Le Pen appelle la Nupes à "retirer ses milliers d'amendements"

Marine Le Pen a appelé ce lundi la Nupes, alors que le texte relatif à la réforme des retraites arrive à l'Assemblée, de "retirer ses milliers d'amendements".

"La Nupes doit retirer ses milliers d'amendements pour que nous puissions débattre", a appelé la présidente du groupe Rassemblement national à l'Assemblée.

Marine Le Pen assure que "sans retrait de la mesure d'âge, il n'y a aucune chance que nous acceptions le texte"

En conférence de presse, Marine Le Pen a indiqué ce lundi que "sans le retrait de la mesure d'âge, il n'y a aucune chance que nous acceptions ce texte".

"Il n'y a plus de discussions possibles", a-t-elle déclaré, en référence aux propos d'Élisabeth Borne, qui a indiqué que l'âge de départ à 64 ans était non-négociable.

Elle a également fustigé "un projet de casse sociale".

Marine Le Pen indique que les députés RN voteront la motion de rejet de la Nupes

Depuis l'Assemblée nationale, la présidente du groupe Rassemblement national à l'Assemblée Marine Le Pen a indiqué que ses députés allaient voter la motion de rejet déposée par la Nupes.

La réforme des retraites du gouvernement arrive ce lundi à l'Assemblée.

"Nous allons utiliser tous les moyens à notre disposition pour que ce texte ne soit pas voté en l'État", a-t-elle déclaré.

SNCF: les organisations syndicales n'appellent pas à la grève le samedi 11 février

L'intersyndicale dans le rail appelle à une manifestation massive pour le samedi 11 février mais pas à la grève.

Ce lundi, Clément Beaune, ministre des Transports avait appellé les syndicats à "ne pas perturber les départs en vacances" ce samedi.

Une organisation patronale demande la même durée d'activité pour tous

L'Union des entreprises de proximité (U2P), qui représente artisans, commerçants et professions libérales, a demandé lundi que "les actifs qui ont commencé tôt soient soumis à la même durée d'activité que les autres".

L'U2P estime qu'"une mesure injuste est apparue depuis au grand jour, sans qu'elle ait été annoncée lors des concertations préalables: les actifs qui ont commencé à travailler tôt, notamment les carrières longues, bien que bénéficiant de la possibilité de partir avant l'âge légal, seraient amenés à travailler 44 ans, soit un an de plus que les autres actifs".

La Première ministre Elisabeth Borne a annoncé dimanche que les personnes ayant commencé à travailler entre 20 et 21 ans pourraient partir après 43 ans de cotisations, soit à 63 ans.

Mais cette mesure ne concerne pas ceux qui ont commencé à travailler plus jeunes, qui devront avoir travaillé 44 ans avant de pouvoir faire valoir leurs droits à la retraite.

Alexis Corbière: "Quand on veut avoir de meilleures conditions de travail, on est jugés comme paresseux"

"Le droit à la paresse". Revendiqué notamment par Sandrine Rousseau, ce sujet fait débat et a conduit à des attaques de Gérald Darmanin sur la Nupes. Le ministre de l'Intérieur avait ainsi fustigé dans Le Parisien "ceux qui défendent la négation du travail, ceux qui pensent qu’il faut travailler de moins en moins et défendent le droit à la paresse".

Invité de CNews, Alexis Corbière met en garde contre "une vieille question". Le député insoumis et ancien professeur d'histoire développe:

"En 1936, quand le Front populaire a mis en place les congés payés, un ministre en sous-secrétaire, Léo Lagrange, qui s'occupait des Loisirs, était traité comme le ministre de la paresse par la droite et l'extrême droite".

Selon lui, "quand on veut avoir de meilleures conditions de travail, de temps de repos, on est jugés comme paresseux". Or, poursuit-il, "ce n'est pas de la paresse que de dire que l'on peut faire autre chose quand on a un certain âge, quand on a beaucoup travaillé".

Clément Beaune appelle les syndicats à "ne pas perturber les départs en vacances" samedi

"J'appelle les organisations syndicales à la responsabilité pour samedi 11 février. (...) On a besoin de responsabilité, de ne pas perturber les départs en vacances de samedi", a indiqué le ministre délégué chargé des Transports ce lundi matin sur LCI.

Samedi est la première journée de chassé-croisé des vacances d'hiver avec le début des vacances de la zone B, tandis que la zone A entamera sa deuxième semaine de congés.

>> Toutes les informations sur les grèves dans les transports à retrouver dans notre article

Jérôme Guedj (PS) veut que le débat parlementaire "alimente la mobilisation sociale"

"J'espère (...) que le travail parlementaire va permettre d'alimenter la mobilisation sociale parce que cette réforme des retraites, elle est frappée du syndrome Dracula qui n'aime pas être mis à la lumière", a expliqué sur France Inter le député de l'Essonne.

Le débat va "parler concrètement des conséquences pour les Français et les vies brisées que ça va représenter pour telle ou telle catégorie de Français", a-t-il ajouté.

Le coup d'envoi des débats sera donné à 16H00 pour cette bataille autour du report de 62 à 64 ans de l'âge légal de départ à la retraite.

Aurore Bergé appelle le Sénat à renoncer à son régime spécial

Les régimes spéciaux sont aussi au programme du projet gouvernemental. Or, les parlementaires sont au nombre de leurs bénéficiaires. Du moins les sénateurs, tandis que les députés y ont renoncé. Aurore Bergé, sur franceinfon, a appelé le Sénat à imiter l'Assemblée nationale.

"Il faut être logiques et cohérents. Quand on demande des efforts aux Français, il faut se les appliquer à soi", a-t-elle observé. Elle a repris: "L'Assemblée nationale l'a fait, je souhaite que les sénateurs le fassent également." "On sera d'autant plus crédibles et légitimes", a-t-elle affirmé.

Aurore Bergé a même assuré: "Nos sénateurs y sont prêts." Cependant, Renaissance ne dispose pas de la majorité au Sénat, où elle revient à la droite.

Bruno Le Maire: "les grandes entreprises sont mises à contribution"

Alors que le débat autour des super-profits des grandes entreprises du CAC 40 enfle, le ministre de l'Economie rappelle que ces entreprises sont bel et bien "mises à contribution".

"Toutes les entreprises qui font des profits exceptionnels liés à l'augmentation du prix du gaz ou de l'électricité payent la rente infra-marginale qui nous rapporte 26 milliards d'euros et qui nous permet de financer le bouclier tarifaire" explique-t-il sur France Inter.

"Aucune voix du groupe Renaissance ne manquera": Aurore Bergé assure que son groupe soutiendra la réforme

Selon les calculs de notre service politique, le gouvernement ne peut, à ce stade, compter que sur les voix de 181 députés pour voter à coup sûr sa réforme. Bien loin des 289 nécessaires. Une douzaine de députés Renaissance eux-lmêmes pourraient faire défection.

Leur patronne Aurore Bergé a cependant garanti:

"J'ai dit depuis le début qu'aucune voix du groupe Renaissance ne manquerait et vous verrez que j'aurai raison"."On s'est engagé sur cette réforme", a-t-elle fait valoir à l'attention des récalcitrants.

Bruno Le Maire: "Je suis convaincu que la France est un pays de gens qui aiment le travail"

"Je ne crois absolument pas au discours comme quoi les gens ne veulent plus travailler," a dit Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, au micro de France Inter. Ils veulent travailler différemment et ils ont raison, il a rajouté.

"Je suis convaincu que la France est un pays de gens qui aiment le travail, qui travaillent bien, qui travaillent avec efficacité," a dit Bruno Le Maire.

Plus d'informations ici.

Aurore Bergé prend position contre les ruptures conventionnelles collectives et les départs anticipés

Aurore Bergé a ajouté quelques propositions de son cru. "Je souhaite qu'on interdise désormais les ruptures conventionnelles collectives", a-t-elle introduit.

Elle a également pris position pour l'interdiction des "départs anticipés focalisés sur les questions d'âge".

Pour François Hollande, "l'erreur a été de ne pas donner toute sa place au dialogue social"

"L'erreur, c'est d'avoir considéré que c'était au Parlement que les ajustements devaient être fait pas au niveau du dialogue social avec les organisations", déclare François Hollande sur BFMTV-RMC.

"Aujourd'hui, le gouvernement est obligé d'aller voir une opposition (Les Républicains) pour concéder une disposition", souligne-t-il.

Or, "ce n'est pas les LR qui mobilisent 2 millions de personnes, ce sont les organisations syndicales".

Index séniors: Aurore Bergé évoque un "plan d'action annuel"

Aurore Bergé a également été interrogée au sujet de la mise en place de l'index séniors dans les entreprises. Elle a annoncé "un plan d'action chaque année pour corriger les inégalités".

"Les entreprises qui ne voudront pas publier ses résultats sanctionnées financièrementé, a-t-elle posé.

Aurore Bergé fustige la "démagogie" de certains députés de droite

Aurore Bergé, présidente des députés Renaissance à l'Assemblée nationale, est l'invitée de franceinfo ce matin, tandis que le débat sur le projet de réforme des retraites débute dans l'Hémicycle. Elle est revenue sur les dernières concessions d'Elisabeth Borne, notamment autour de l'extension du dispositif carrières longues.

"C'était une mesure qu'on demandait aussi au sein de notre groupe", a-t-elle salué. "Aussi", car il s'agissiat surtout pour la Première ministre de se rapprocher des positions adoptées par la droite. Pourtant, certains, comme le député Aurélien Pradié, jugent que cette mesure consistant à étendre le dispositif aux Français ayant commencé à travailler à 20 ans et de manière continue est insuffisant.

Aurore Bergé a taclé: "Aurélien Pradié n'est pas président de LR, il a même perdu assez sèchement l'élection". Ex-militante UMP, elle a souligné: "Je sais pourquopi j'en suis partie. Quand je vois les excès de démagogie de certains, je me dis que j'ai bien fait."

"Les électeurs de droite sont attachés à deux choses: qu'on sauve le système des retraites, et aux valeurs de travail et de justice", a-t-elle poursuivi.

Pour François Hollande, "il y a une incompréhension" et un "sentiment d'injustice" sur la réforme

Selon François Hollande, "il y a une incompréhension" sur la réforme des retraites. "Pourquoi en ce moment? Pourquoi de cette façon?' questionne-t-il.

L'ex-chef de l'État estime également, sur BFMTV-RMC que ce texte génère un "sentiment d'injustice".

Bruno Le Maire: "Tout ce que propose la Nupes est mauvais pour le salarié, mauvais pour la France"

Le ministre de l'Économie estime ce lundi sur France Inter qu'"il n'y pas d'alternative crédible à la réforme que nous avons proposé".

"Plus d'impôts et de taxes, voilà ce que propose" l'opposition et notamment la Nupes à travers ses milliers d'amendements déposés, ajoute Bruno Le Maire.

"Tout ce que propose la Nupes est mauvais pour le salarié, mauvais pour l'employeur et au final, mauvais pour la France" assène le ministre.

Bruno Le Maire favorable à des sanctions si l'index seniors n'est pas respecté

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, s'est dit favorable à de possibles sanctions financières contre les entreprises si elles ne respectent pas l'index seniors qui fait partie du projet de réforme proposé par le gouvernement.

“Les Français font un effort, il faut que les entreprises fassent un effort également,” a-t-il dit sur France Inter.

François Hollande estime que le mouvement social "part des retraites mais englobe d'autres colères"

Invité de BFMTV-RMC, François Hollande souligne un mouvement social contre la réforme des retraites "qui part des retraites mais englobe d'autres colères".

L'ancien président cite "une inflation que nous n'avions pas vu depuis 30 ans, une crise de l'énergie, une guerre à nos portes, une crise sanitaire qui est certes terminée mais a laissé des séquelles".

"Tout ça fait un terreau qui est dangereux", selon lui.

Il ajoute: "C'est très important qu'un président de la République prenne conscience que ce mouvement là est porteur d'un certain nombre de peurs qu'il faut apaiser".

Bruno Le Maire: "quelles raisons auraient les députés LR de ne pas voter le texte?"

Sur France Inter, le ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique estime que les évolutions du projet de loi concernant les carrières longues devraient convaincre les députés LR de voter le texte.

"Je ne vois donc plus aucune raison, si on est honnête, si on est cohérent par rapport à ses convictions pour les députés Les Républicains de ne pas voter cette réforme", a déclaré Bruno Le Maire.

"Nous avons également retenu leur proposition des 64 ans" ajoute le locataire de Bercy. "Soyez fidèles à tout ce que vous avez toujours défendu devant vos électeurs depuis des années, soyez fidèles à vos convictions", a encore lancé Bruno Le Maire aux députés LR.

Bruno Le Maire: "il y a de vraies améliorations"

Sur France Inter, le ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique souligne que le gouvernement a apporrté "de vraies améliorations dont on peut être fier pour les carrières longues, les aidants".

Bruno Le Maire : C'est une bonne réforme qui est nécessaire et responsable

La réforme des retraites qui va être débattue à partir d'aujourd'hui à l'Assemblée nationale est une "bonne réforme", qui est "nécessaire" et "responsable," a dit Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, au micro de France Inter ce matin.

Carrières longues: Olivier Dussopt met en garde contre une mesure des Républicains qui "coûte 10 milliards par an"

"Personne ne se moque de personne", répond Olivier Dussopt aux députés Les Républicains, insatisfaits malgré le geste d'Élisabeth Borne sur les carrières longues. Pour rassurer ces parlementaires qui s'inquiétaient que des personnes âgées de 20 à 21 ans cotisent 44 et non 43 annuités, la Première ministre a annoncé que ces personnes seraient concernées par les dispositifs de carrières longues.

"Élisabeth Borne ne devrait pas se moquer de nous. Comment un travailleur qui débute à 20 ans pourrait valider 5 trimestres avant ses 21 ans comme l’impose le dispositif carrière longue? ", a fustigé le député Aurélien Pradié sur Twitter, en retour.

"Ce n'est pas ça le dispositif. Quand on dit qu'il faut cotiser cinq trimestres avant ses 18, ses 20 ans, c'est avant le dernier jour de l'année de ses 20 ans. Si vous commencez le jour de vos 20 ans, vous avez 11 mois et 30 jours", a-t-il souligné.

Pour l'ancien socialiste l'amendement déposé par Les Républicains qui souhaite prendre en compte tout trimestre cotisé "coûte 10 milliards d'euros par an". "Un trimestre avant 21 ans, c'est facile à faire, il suffit d'un job d'été", a ajouté Olivier Dussopt.

Philippe Martinez dit qu'il n'a pas échangé avec Elisabeth Borne depuis début janvier

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a dit sur France 2 n'avoir pas discuté avec Elisabeth Borne depuis le 4 janvier. Selon lui, la Première ministre considère que les syndicats "ne servent plus à rien" dans le débat.

Si Elisabeth Borne annonce qu'elle retire son projet de réforme des retraites, alors "on reviendra discuter," a t-il ajouté.

Philippe Martinez (CGT): "samedi sera une journée de manifestations"

Sur France 2 ce lundi, Philippe Martinez, Secréatire général de la CGT précise que la journée d'action du samedi 11 février "sera une journée de manifestations" mais pas de grèves.

"Les gens ne travaillent pas le samedi. Ceux qui bossent peuvent se mettre en grève. Pour l'instant, il n'y a pas d'appel à la grève à la SNCF" par exemple.

Gabriel Attal souligne que "dans le système actuel des personnes doivent cotiser 45 ans"

Gabriel Attal indique que "dans le système actuel des retraites, vous avez des personnes qui doivent cotiser 45 ans". "Avec notre réforme, il y en aura plus", poursuit-t-il.

Une façon de répondre aux critiques alors que les plus jeunes, n'entrant pas dans les dispositifs de carrières longues pourraient cotiser 44 ans au lieu de 43.

"Si on se fondait que sur la durée de cotisation il faudrait travailler 45 ans en moyenne pour que le système soit équilibré" défend Gabriel Attal pour justifier la mesure du report de l'âge légal de 62 à 64 ans.

Philippe Martinez (CGT): Si la réforme est votée, cela pose un "problème démocratique"

La réforme des retraites proposée par le gouvernement est à contre-courant de ce que veut la majorité du peuple français et si elle passe, cela "pose un problème démocratique," a dit Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, sur France 2 ce matin.

Quand on représente le peuple, son opinion "ça compte," a t-il dit.

Gabriel Attal: "Je suis convaincu qu'on aura la majorité pour voter" la réforme des retraites

"Je suis convaincu qu'on aura la majorité pour voter la réforme des retraites", déclare Gabriel Attal sur RTL.

"Une réforme des retraites pour permettre de continuer à payer les pensions de nos retraités dans les années à venir, sans augmenter les impôts, c'est un engagement qu'avaient pris plusieurs candidats à la présidentielle", souligne le ministre délégué aux Comptes publics.

Il cite Emmanuel Macron mais surtout Valérie Pécresse, candidate de la droite. Cela, alors que l'exécutif peine à convaincre tous les députés LR.

Si le texte passe "on continue" affirme la CGT

Pour la CGT, l'éventuel vote du texte de la réforme des retraites ne changera rien.

"On continue" le mouvement" indique Philippe Martinez, Secrétaire général du syndicat sur France 2.

"On considère que c'est un texte qui sera voté contre l'avis majoritaire des citoyens" affirme-t-il.

Philippe Martinez: "nous allons bouger Elisabeth Borne"

Interrogé ce lundi sur France 2, Philippe Martinez, Secrétaire général de la CGT indique vouloir "bouger Elisabeth Borne".

Le responsable réagit aux propos de la Première ministre qui s'est dite prête "à bouger" sur les carrières longues.

"Le compte n'y est pas (...) C'est du bricolage ce qu'elle fait. Même avec ce qu'elle propose sur les carrières longues, on va quand même travailler plus longtemps", a fustigé le leader syndical.

Transports, écoles, énergie: à quoi s'attendre pour la grève du mardi 7 février

Dans les airs ou sur les rails, la troisième journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites mardi s'annonce à nouveau difficile pour les voyageurs.

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Des milliers d'amendements, motion référendaire... Comment vont se dérouler les débats à l'Assemblée

L'examen de la réforme des retraites débute ce lundi à l'Assemblée nationale, à partir de 16 heures. Mais, en raison de la forte mobilisation des oppositions, les milliers d'amendements ne seront pas tout de suite mis à l'ordre du jour: les députés auront d'abord deux occassions de suspendre les débats avec une motion de rejet et une une motion référendaire.

>>Pour en savoir plus, lisez notre article

Des députés Renaissance de plus en plus agacés par les "frondeurs" du groupe

L'agacement commence à se faire sentir sur les bancs de Renaissance. Alors qu'une quinzaine de députés macronistes pourraient ne pas voter la réforme des retraites et le font savoir, leurs collègues comprennent mal leurs préventions et leur reprochent de plus en plus fort.

"Il y en a marre du chœur des pleureuses", répond sèchement l'un des cadres du groupe à BFMTV.com. "On a été élu sur un programme, on le respecte et c'est tout."

>>Retrouvez l'ensemble des réactions dans notre article

Le geste d'Élisabeth Borne sur les carrières longues ne convainc pas les LR

"Nous allons bouger". Ce week-end, Élisabeth Borne a fait un geste envers les députés Les Républicains, dont la majorité présidentielle a besoin pour passer son texte. La Première ministre a annoncé que les dispositifs de carrières longues concernerait "ceux qui ont commencé à travailler entre 20 et 21 ans".

Le but? Rallier les députés de droite qui sont encore récalcitrants à la réforme. Ces derniers, représentés notamment par Aurélien Pradié, ont présenté un amendement pour que les personnes ayant commencé à cotiser entre 16 et 20 ans puissent partir à la retraites dès lors qu'ils ont validé 43 annuités, même s'ils n'ont pas encore atteint l'âge légal, qui sera de 64 ans en 2030.

Mais le bougé de Matignon n'a pas convaincu ces élus. "Élisabeth Borne ne devrait pas se moquer de nous. Comment un travailleur qui débute à 20 ans pourrait valider 5 trimestres avant ses 21 ans comme l’impose le dispositif carrière longue? ", a fustigé le député Aurélien Pradié sur Twitter. Lui réclame que tout trimestre validé avant 21 ans soit pris en compte.

"Si notre amendement n’est pas repris, à la virgule près, je m’opposerai à cette réforme", a prévenu le co-numéro deux de LR dans le JDD.

Il plaide pour une inclusion "de tous ceux qui ont commencé avant 20 ans et qui n’ont pas validé les cinq trimestres nécessaires pour avoir droit au dispositif des carrières longues."

Quelles stratégies pour les oppositions sur la réforme des retraites?

Quelle attitude adopter face à la réforme des retraites? Parmi les oppositions, les stratégies diffèrent. Avant le début des débats dans l'hémicycle ce lundi, chacune fait entendre sa propre musique.

L'extrême droite cherche à prendre les devants dans la bataille parlementaire, la gauche veut avoir un pied dans la rue, l'autre à l'Assemblée nationale, tandis que la droite tente d'infléchir, une nouvelle fois, les positions de l'exécutif pour trouver une position commune en son sein.

>>BFMTV.com revient sur ces différentes stratégies dans cet article

Une autre réforme des retraites sera-t-elle nécessaire d’ici 2030?

Faudra-t-il une autre réforme des retraites après celle examinée dans l'hémicycle aujourd'hui qui selon certains ne suffira pas?

Les économistes interrogés par BFM Business expliquent que c'est possible, mais cela dépendra notamment des taux d'emploi et de productivité du pays.

>> Lire notre article

Élisabeth Borne pas assurée d'obtenir la majorité

Le gouvernement va devoir encore convaincre s'il veut espérer faire voter la réforme à l'Assemblée: seuls 181 députés se disent - à ce stade - certains de voter pour la réforme, selon le premier recensement du COMPTEUR BFMTV. Insufissant pour garantir une majorité absolue dans l'hémicycle.

Une nouvelle journée de mobilisation intersyndicale mardi

Les débats à l'Assemblée interviennent à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation intersyndicale, avec des manifestations prévues partout en France ce mardi.

La circulation sera de nouveau "fortement perturbée" pour les trains, TGV comme TER, ainsi que dans les métros et RER, à l'occasion de cette 3e journée de grève nationale contre le projet du gouvernement.

Les débats débutent ce lundi dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à la réforme des retraites. Exécutif et syndicats abordent lundi une semaine cruciale, avec notamment le début des débats dans l'hémicycle.

Sans remettre en cause la mesure cardinale de la réforme, le recul de l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans, la Première ministre Elisabeth Borne a fait un pas dimanche en direction du groupe LR, dont les voix sont indispensables pour voter la réforme.

"Nous allons bouger en étendant le dispositif des carrières longues à ceux qui ont commencé à travailler entre 20 et 21 ans", ce qui leur permettra de "partir à 63 ans", a-t-elle annoncé dans le JDD.

Bonjour à tous !

Bienvenue dans ce live consacré au suivi de l'actualité de la réforme des retraites, qui arrive dans l'hémicycle ce lundi.

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