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Voici la carte de France des sites autorisés pour déployer la 5G

La carte de France des sites 5G en France, dévoilée par l'Agence nationale des fréquences en novembre 2020.

La carte de France des sites 5G en France, dévoilée par l'Agence nationale des fréquences en novembre 2020. - Agence nationale des fréquences

L’ANFR dévoile une première carte des quelque 16.000 sites que les opérateurs pourront utiliser pour déployer la 5G. Avec toutefois des disparités importantes.

Si tous les opérateurs - à l’exception de Free - ont désormais lancé leurs offres 5G, cette nouvelle génération de télécommunications n’en est qu’à ses balbutiements en France. A ce jour, la ville de Nice est désormais couverte par SFR (propriété d’Altice, comme BFMTV), tandis qu’Orange va la déployer dans 160 villes d’ici à la fin de l’année. Ce 28 novembre, l’Agence nationale des fréquences (ANFR) annonce avoir autorisé 15.901 sites 5G, suite aux dépôts de dossiers des opérateurs.

Comme le rappelle l’ANFR, le fait qu’un site soit autorisé ne signifie pas que la 5G soit déployée ou soit sur le point de l’être. Il ne s’agit que d’un critère administratif, autorisant les opérateurs à installer leurs antennes, souvent aux côtés ou en remplacement d’antennes 4G déjà en service.

“Les opérateurs mobiles décident de la date d’activation des sites autorisés et indiquent à l’ANFR la date de mise en service de chaque site” détaille le communiqué de presse.

Un millier de sites en 3,5 GHz

Interrogée par BFMTV, l’ANFR, qui n’a pour l’heure publié qu’une carte, précise que l’ensemble des données seront mises en ligne dans les prochains jours. Ces dernières seront actualisées mensuellement, au gré des demandes d’autorisation des opérateurs.

“Les 40 villes de plus de 100.000 habitants en métropole sont toutes concernées par ces premières autorisations. Au total, 6.886 communes bénéficient d’au moins une autorisation de site en 5G” indique l’agence.

Toutefois, ces 15.901 sites ne proposeront pas la même expérience pour l’utilisateur. La majorité d’entre eux seront le cadre de l’utilisation de fréquences de 700 MHz et 2,1 GHz, déjà utilisées par la 3G et par la 4G.

Pour l’heure, seuls 1.092 sites 5G pourront accueillir des équipements mobilisant des fréquences de 3,5 GHz, la véritable nouveauté de la 5G, qui offre des débits bien supérieurs à ceux de la 4G.

Selon la carte de l’ANFR, ces fréquences de 3,5 GHz seront principalement utilisées dans les régions de Paris, Marseille, Lyon, Lille, Toulouse ou Bordeaux. Les habitants de certaines métropoles devront toutefois attendre avant d’en profiter, après que des maires ont décidé de mettre en place un moratoire, comme c’est le cas à Paris et Lille.

https://twitter.com/GrablyR Raphaël Grably Rédacteur en chef adjoint Tech & Co