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C’est signé: la licence Call of Duty débarque sur Nintendo Switch

Un contrat de dix ans a été signé entre le constructeur japonais et Microsoft. L’objectif est de rendre disponible la licence Call of Duty aux joueurs Nintendo.

La promesse paraissait dingue et de l’ordre de la blague. C’est désormais une réalité. La licence Call of Duty va revenir sur les consoles Nintendo, à commencer par la Switch. Un contrat contraignant de dix ans a été signé entre Microsoft et le constructeur japonais.

"Nous nous engageons à fournir un accès égal à long terme à Call of Duty aux autres plateformes de jeux, offrant ainsi plus de choix à plus de joueurs et plus de concurrence sur le marché des jeux vidéo", indique Brad Smith, le président de Microsoft sur Twitter.

Un contrat entériné en quelques semaines

Cette proposition avait été faite dans le cadre du rachat d’Activision Blizzard King par Microsoft. Face aux différentes autorités de la concurrence soucieuses d’un potentiel déséquilibre dans le paysage vidéoludique, le fabricant américain de la Xbox avait avancé plusieurs concessions.

Les principales craintes se concentraient sur la célèbre licence de jeux de tir Call of Duty. En récupérant la franchise dans son escarcelle, le risque d’une sortie exclusive des prochains épisodes sur les consoles Xbox a donné des sueurs froides à Sony, le fabricant de la PlayStation.

Pour mettre un terme au débat, Microsoft répète depuis le début 2022 et l’annonce de son rachat d’Activision que les joueurs PlayStation ne seraient pas privés de ces jeux ultra populaires. Mais en décembre, l’entreprise américaine a enfoncé le clou en promettant que les titres Call of Duty seraient désormais disponibles sur Nintendo Switch et la plateforme Steam (pour les joueurs PC).

Dans le collimateur des autorités de régulations des marchés européenne, américaine et britannique, Microsoft a tenté de rassurer. Mais la promesse de mettre à disposition les célèbres jeux de tir aux joueurs Nintendo a été prise très au sérieux. A tel point qu’il a suffi de quelques semaines pour entériner l’affaire.

En décembre, Brad Smith, le président de Microsoft, s’est dit confiant dans le rachat d’Activision Blizzard King. Pourtant, en février 2023, le Royaume-Uni s’est opposé à cette acquisition. Les autorités britanniques estiment que la fusion des deux géants du jeu vidéo formerait un ensemble trop puissant dans l’industrie.

Pierre Monnier