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Donald Trump tape son nom dans Google et enrage devant les résultats

Dans une série de tweets, Donald Trump a accusé Google de partialité à son égard. Le président américain menace le moteur de recherche de prendre des mesures face à cette situation.

Donald Trump est remonté contre Google. Sur Twitter le président des États-Unis a affirmé ce mardi qu'une recherche associant les termes "Trump" et "news" ("actualités", en français) ne renvoie que vers des résultats "truqués".

Selon lui, les premiers résultats affichés sont les articles des médias qu'il désigne sous le nom de "fake news" (colporteurs d'informations mensongères) -majoritairement critiques à l'égard de son action- et non vers des sites conservateurs.

"Google et d'autres suppriment les voix des Conservateurs et cachent les informations positives. Ils contrôlent ce que nous pouvons voir ou pas. C'est une situation très grave dont on s'occupera!", a-t-il ajouté.

Une offensive générale contre les réseaux sociaux 

Dans la foulée, Google a fermement démenti les accusations de partialité politique lancées par Donald Trump en soulignant que son moteur de recherche "ne classe jamais les résultats de recherche pour manipuler une opinion politique".

"La recherche n'est pas utilisée pour défendre un programme politique et nous n'orientons pas nos résultats en fonction d'une quelconque idéologie politique", a affirmé Google, dans un communiqué au ton très ferme. 

"Notre but est de nous assurer que les utilisateurs qui tapent une recherche dans la fenêtre Google Recherche reçoivent le résultat le plus pertinent en quelques secondes", insiste l'entreprise, soulignant qu'elle apporte chaque année des centaines d'améliorations aux algorithmes qui pilotent la recherche "pour assurer qu'ils pêchent du contenu de "grande qualité".

Cette attaque contre l'un des moteurs de recherche les plus populaires au monde s'inscrit dans une offensive plus générale lancée depuis plusieurs mois par le président contre les réseaux sociaux, dont il estime qu'ils sont tous partiaux contre les opinions conservatrices. Le Congrès, où le parti du président a la majorité, a déjà convoqué des responsables des réseaux pour s'expliquer.

Antonin Moriscot avec AFP*