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Cybersécurité

Un QR Code sur votre pare-brise: attention à cette nouvelle arnaque au faux PV

Le PV remplacé par un "forfait post-stationnement" va grimper jusqu'à 50€ à Paris.

Le PV remplacé par un "forfait post-stationnement" va grimper jusqu'à 50€ à Paris. - Denis Charlet - AFP

Les fausses contraventions ne datent pas d'hier et servent encore aujourd'hui aux cybercriminels à extorquer des données personnelles. Une arnaque qui continue d'être réinventée notamment grâce aux QR Codes malveillants.

Les QR Codes sont de plus en plus plébiscités pour leur simplicité, y compris du côté des cybercriminels. Ce 14 mai, la gendarmerie de Seine-et-Marne a sonné l’alerte en partageant un exemple de fausse contravention qui s'est retrouvée sur le pare-brise d'habitants du département. Sur le document, un QR Code renvoyant vers un faux site du gouvernement demandant de régler l’amende. Un moyen pour les escrocs d'inviter les victimes à renseigner leurs coordonnées bancaires, pour réutiliser ces dernières par la suite.

Habituellement, l'arnaque à la fausse contravention peut prendre diverses formes comme les emails ou SMS, et doivent faire l'objet d'une grande vigilance.

Quelques réflexes à adopter

Le premier conseil peut paraître évident: il ne faut jamais scanner de QR Codes inconnus, au même titre qu'il ne faut jamais brancher une clef USB trouvée dans la rue. Une autre arnaque consiste à aposer un QR Code frauduleux sur les horodateurs, afin d'inciter les automobilistes à se rendre sur un site destiné à collecter leurs données personnelles et bancaires.

Face aux tentatives d'arnaques au faux PV ou à la fausse communication des impôts qui se multiplient, il est impératif de se rappeler que dans ce cadre, la communication se fera toujours par courrier.

Si un QR Code est effectivement présent sur les documents envoyés - notamment pour payer un PV, il est impératif de passer par le site officiel: amendes.gouv.fr. Si vous avez communiqué vos coordonnées bancaires par erreur auprès d'un site d'arnaque, il est fortement conseillé de contacter votre banque, afin de limiter le risque de prélèvements ou paiements frauduleux.

Pierre Berthoux