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Cette région inaugure le wi-fi gratuit à bord de certains de ses TER

En partenariat avec la SNCF, la région Rhône-Alpes-Auvergne expérimente deux technologies, l’une équipant les rames de bornes Wi-Fi, l’autre avec une technologie de vitrage perméable aux ondes.

En partenariat avec la SNCF, la région Rhône-Alpes-Auvergne expérimente deux technologies, l’une équipant les rames de bornes Wi-Fi, l’autre avec une technologie de vitrage perméable aux ondes. - Mehdi Fedouach-AFP

Les voyageurs du TER Mâcon-Lyon-Valence accèdent à Internet grâce au wi-fi déployé à bord des trains. Une initiative financée à hauteur de 1,3 million d'euros par la région Auvergne-Rhône-Alpes qui envisage de déployer ces connexions haut débit sur les 388 rames régionales.

Parents pauvres par rapport aux voyageurs du TGV, certains passagers de TER en région ont désormais accès au wi-fi gratuit pour surfer sur Internet pendant leur trajet. Présentant, selon elles, cette "première en France", les autorités d'Auvergne-Rhône-Alpes expérimentent dès à présent, en partenariat avec la SNCF, un service de connexion à haut débit sur plusieurs rames de lignes TER particulièrement fréquentées de la région.

Pendant 18 mois, les voyageurs concernés feront part de leurs expériences sur un portail dédié, wifiter.sncf, sur des lignes choisies pour l’expérimentation: trois rames TER circulant sur la ligne Mâcon-Lyon-Valence dès à présent, et début 2019, sur trois autres rames de la ligne Lyon-Grenoble. 

"Le débit sera variable selon la couverture 3G et 4 G existante sur la zone traversée", précisent les autorités de la région. En effet, techniquement, comme pour les TGV, les bornes wi-fi embarquées à bord sont reliées à des antennes placées sur le toit des trains qui captent en permanence les réseaux 3G et 4G des opérateurs. Sans cette technologie, la carcasse métallique du train agirait comme une cage de Faraday et empêcherait les ondes de pénétrer correctement à l’intérieur.

Des rames au vitrage plus perméable aux ondes 3G et 4G

C'est aussi pour pallier cet effet "cage de Faraday" que la région Auvergne-Rhône-Alpes mène une autre expérimentation en partenariat avec les industriels verriers AGC Glass europ et Saint-Gobain. L'enjeu consiste à tester des vitrages athermiques à bord des rames, qui soient plus perméables aux ondes venant de l'extérieur. Ces vitres sont censées permettre aux smartphones 3G et 4G des passagers de mieux capter en direct le signal venant d'antennes de réseaux d'opérateurs situées à proximité des lignes de TER. Cette expérimentation concernera deux rames qui circuleront sur les lignes Lyon-Roanne-Clermont et Lyon-Bourg-en-Bresse.

Le coût de ces expérimentations, 1,3 million d’euros, est entièrement financé par la région. L'exécutif régional envisage, si la qualité et le coût réel de ces innovations sont au rendez-vous, d'étendre à ses 388 rames régionales, ces possibilités d'accès à haut débit depuis les TER.