Tech&Co
Streaming

Regarder Avatar 2 en streaming illégal vous garantit à coup sûr d’attraper un virus

Lorsqu’un cinéphile tente de regarder le dernier film de James Cameron sur internet, chaque lien qu’il trouve génère en moyenne 1,6 alerte de cybersécurité, selon NordVPN.

Avatar 2: La Voie de l’eau est le dernier blockbuster en date. Mais gare à ceux qui souhaitent le voir sur internet. Une étude de NordVPN s’est penché sur les risques encourus par les internautes s’ils s’aventuraient à regarder des films nommés aux Oscars 2023 sur les sites de streaming illégaux. Il s’avère que le second opus de la franchise créée par James Cameron, et ses trois nominations, arrive en tête du rapport du spécialiste de la cybersécurité.

Sur les dix liens recensés par NordVPN pour regarder illégalement la suite des aventures de Jack Sully, le héros de l’intrigue, 16 menaces ont pu être identifiées. Cela signifie qu’en moyenne, cliquer sur l’un de ces liens débouche automatiquement sur 1,6 risque de sécurité. Il peut s’agir d’hameçonnage, de lien malveillant ou même de virus.

Des ennuis à coup sûr

"Nous suggérons aux cinéphiles de ne pas mettre en danger leurs données en étant patients et en profitant dès maintenant de ces films en toute sécurité et légalité quand c’est déjà possible (sur les plateformes de streaming)", explique Adrianus Warmenhoven, conseiller en cybersécurité chez NordVPN.

En somme, Avatar 2: La Voie de l’eau vous garantit à coup sûr des ennuis informatiques. Le film The Banshees d’Inisherin, avec Colin Farrell, est dans le même cas, mais affiche une moyenne de 1,25 alerte par lien proposé. Le podium est complété par Top Gun: Maverick, qui représente tout de même un risque important avec 8 menaces sur les 10 liens proposés.

NordVPN note que des comptes Twitter ont été créés afin de promouvoir des liens pour visionner le retour des péripéties aériennes de Tom Cruise. L’entreprise indique que les liens malveillants sont plus souvent trouvés sur le réseau social que sur Google. Le moteur de recherche "filtre la plupart des résultats qui conduisent manifestement à une violation des droits d’auteur", précise le spécialiste.

Pierre Monnier