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L'influenceuse Poupette Kenza s'excuse après des propos antisémites

Le compte Instagram de l'influenceuse, suivie par plus de 1 million de personnes, n'était plus accessible ce jeudi 16 mai dans la matinée. La veille, elle avait publié une story dans laquelle elle a tenu des propos antisémites.

"Je ne travaille avec aucun juif". Dans une vidéo publiée en story Instagram ce mercredi 15 mai, l'influenceuse Poupette Kenza a tenu des propos antisémites, ont repéré nos confrères du Parisien. La jeune femme suivie par plus d'un million de personnes sur les réseaux sociaux, a regretté ses propos, mais son compte était inaccessible dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 mai.

"Il est encore impossible d’établir un lien entre ces vidéos publiées en story et l’inaccessibilité au compte", précise toutefois le quotidien. Dans sa story, l'influenceuse, de son vrai nom Kenza Benchrif, commence en expliquant qu'elle est "pro-palestinienne".

"Je m'excuse profondément si mes mots ont pu heurter"

"Je ne travaille pour aucune personne sioniste ou juive (…) Je n'ai aucun partenaire, aucun agent qui est juif ou quoi que ce soit", développe ensuite Poupette Kenza. Sur les réseaux sociaux, les critiques contre l'influenceuse se multiplie. Au point que Poupette Kenza présente des excuses. "Je ne suis pas antisémite. Je me suis mal exprimée et je m'en excuse", écrit-elle dans une nouvelle story.

"Juif ne veut pas dire sionisme, voilà pourquoi il est délicat de prendre la parole devant des millions de personnes. Je suis avec les chrétiens, les mulsulmans et les juifs. Mais je ne suis pas avec l'antisémitisme", affirme l'influenceuse.

"Je m'excuse profondément si mes mots ont pu heurter. Ce n'était pas l'intention", dit-elle. Toutefois, selon un internaute, dans le canal réservé à ses abonnés, Poupette Kenza tourne en dérision la situation et se moque des messages (haineux) qu'elle a reçu.

"S’il y a des poupettes qui sont juives, qui me suivent et qui sont contre tout ce qu’il se passe, il n’y a pas de soucis, bienvenue dans la team", a également déclaré Poupette Kenza dans une autre story, rapporte Le Parisien.

Ses propos ont largement fait réagir, jusqu'au gouvernement. "Boycotter des femmes et des hommes en raison de leur identité ou religion, c'est évidemment illégal", a souligne la ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé.

Elle a annoncé ce jeudi sur X (ex-Twitter) que la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) sera "chargée de faire un signalement au procureur de la République" sur les déclarations de Poupette Kenza.

Ariel Guez