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Paris 2024: l'entourage d'Anne Hidalgo martèle que "sans elle, il n'y aurait pas de JO"

L'entourage de l'édile estime que la "virulence" de la réponse du gouvernement après les propos d'Anne Hidalgo sur les transports franciliens qui ne seront "pas prêts" montre son "intranquilité" à quelques mois de l'échéance.

L'ambiance est glaciale entre Anne Hidalgo et les membres du gouvernement. Les propos prononcés par la maire de Paris mercredi 22 novembre concernant les transports franciliens qui ne seront "pas prêts" pour les Jeux olympiques de Paris ont déclenché l'ire du ministre de Transports Clément Beaune, qui les a trouvés "honteux", et de la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, qui a assuré que "s’il faut livrer des Jeux sans elle ou malgré elle, on le fera".

Ces réactions ont elles-mêmes été vivement dénoncées auprès de BFM Paris Île-de-France par l'entourage d'Anne Hidalgo, qui rappelle que "sans elle, sans sa mobilisation, il n'y aurait pas de Jeux à Paris."

La "virulence de la réponse" des membres du gouvernement montre leur "intranquilité" sur le sujet, a ajouté l'entourage de l'édile.

Des propos "décourageants"

Une autre source a, au contraire, estimé qu'Anne Hidalgo s'est "tiré une balle dans le pied".

"Elle ne prend pas la mesure de la portée de ses propos. Il y a des sujets. Des points à régler. Mais ces propos sont décourageants pour les équipes qui travaillent sur les Jeux" a-t-elle poursuivi.

Alors que les Franciliens sont à la peine depuis des mois dans les métros et les bus, le sujet des transports est scruté de très près par le Comité international olympique (CIO). Celui-ci sera justement en visite à Paris cette semaine et son président Thomas Bach sera reçu mardi 28 novembre à l'Hôtel de ville.

Interrogée par l'AFP en fin de semaine dernière, l'institution a affiché officiellement "sa confiance dans les plans de transport".

Nicolas Dumas, avec Emilie Roussey