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Émeutes: la mairie de Paris n'a "pas d'inquiétude" sur d'éventuelles répercussions sur les JO 2024

La maire PS de Paris Anne Hidalgo à l'Hôtel Beauvau à Paris, le 23 mai 2023

La maire PS de Paris Anne Hidalgo à l'Hôtel Beauvau à Paris, le 23 mai 2023 - Geoffroy VAN DER HASSELT © 2019 AFP

Si l'équipe municipale parisienne juge le contexte social actuel "préoccupant", elle assure que cela n'aura pas d'incidence sur les Jeux Olympiques prévus dans un an.

Bien que "préoccupée" par les violences urbaines des derniers jours en France, la mairie de Paris n'a "pas d'inquiétude" quant à d'éventuelles répercussions sur les Jeux olympiques de 2024, a estimé l'équipe de la maire Anne Hidalgo lundi.

"Ne pas confondre les échéances"

"Le contexte social et sociétal est assez préoccupant, mais on est à un an des Jeux. Il ne faut pas confondre les échéances", a estimé le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire, interrogé par la presse en marge d'une présentation du parcours de la flamme olympique dans la capitale, les 14, 15 et 26 juillet 2024.

"Le Tour de France s'organise chaque année très bien", a souligné Emmanuel Grégoire. Même "préoccupé par la situation" en France depuis la mort de Nahel, il dit n'avoir "pas d'inquiétude sur l'incidence que cela aura" à l'été 2024.

"Dans un monde qui ne va pas bien, dans un pays qui montre des signes extrêmement inquiétants, cette flamme est une opportunité extraordinaire pour porter une espérance", a déclaré Anne Hidalgo.

"Nous serons au rendez-vous de la sécurité"

En 2008, pour les Jeux de Pékin, le passage de la flamme olympique à Paris avait été marqué par les manifestations des défenseurs du Tibet: la flamme avait fini sa course à bord d'un bus en raison des échauffourées.

"On a tous en tête le souvenir de choses qui ne s'étaient pas forcément bien passées, on travaille pour que cela apporte de la joie et de l'enthousiasme", a ajouté Anne Hidalgo.

"Oui, nous serons au rendez-vous de la sécurité" même si des perturbations surviendront "sans doute à Paris", a admis son adjoint aux sports Pierre Rabadan, "persuadé que d'ici aux JO, on trouvera un climat social beaucoup plus apaisé".

"Le risque sécuritaire est là, on le gère (...) mais il faut arrêter de se focaliser là-dessus", a demandé Emmanuel Grégoire. "Notre pays a l'habitude d'accueillir les événements de façon optimale."

En 2022, la finale de la Ligue des champions au Stade de France, épicentre de ces prochains JO, avait tourné au fiasco, remettant en question les capacités du pays à organiser cet événement sportif planétaire.

G.H. avec AFP