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Seine-Maritime

Rouen: la micro-crèche fermée pour "dysfonctionnements" peut rouvrir ses portes

Des enfants jouent avec des outils pédagogiques dans une crèche de l'hôpital Saint-Louis à Paris, le 12 octobre 2018. (photo d'illustration)

Des enfants jouent avec des outils pédagogiques dans une crèche de l'hôpital Saint-Louis à Paris, le 12 octobre 2018. (photo d'illustration) - THOMAS SAMSON / AFP

La micro-crèche Beauvoisine de Rouen avait été fermée administrativement pour trois mois minimum pour des "dysfonctionnements". La préfecture a estimé mercredi 15 mai que la sécurité des enfants n'était plus menacée.

La préfecture de Seine-Maritime a ordonné la réouverture d'une micro-crèche dans le centre de Rouen, fermée mi-avril pour "divers dysfonctionnements". Après une inspection faisant suite à plusieurs contrôles et mises en demeure, la micro-crèche Beauvoisine avait été fermée le 13 avril car "la sécurité des enfants n'était pas assurée au sein de ce lieu d'accueil", selon la préfecture.

Mercredi 15 mai, cette dernière a estimé que "la sécurité physique et le bien-être des jeunes enfants accueillis" n'étaient plus menacés et que l'établissement pouvait donc rouvrir ses portes.

Dans un arrêté, la préfecture annonce ainsi "la levée de la fermeture provisoire de la micro-crèche Les Malicieux à compter de la notification de cet arrêté".

Inspectée dans le cadre d'une campagne

Cette micro-crèche de dix berceaux, située dans le centre de Rouen et appartenant au groupe "Les petits chaperons rouges", avait été inspectée dans le cadre d'une campagne de contrôle des crèches publiques et privées.

La campagne, lancée fin mars, suit les recommandations d'un rapport publié en 2023 de l'Inspection générale des Affaires sociales (Igas) et de l'Inspection générale des finances (IGF), missionnées après la mort d'un bébé dans une crèche privée à Lyon en 2022.

Les micro-crèches représentent la moitié des créations d'établissements d'accueil du jeune enfant (EAJE) entre 2010 et 2020, et 13% des places en 2020, selon ce rapport. Conçues initialement pour développer une offre de garde dans des zones rurales, elles bénéficient d'un cadre réglementaire moins exigeant.

Ces dérogations conduisent à "fonctionner avec des personnels faiblement qualifiés et peu encadrés", avait estimé la mission Igas-IGF.

M.L. avec AFP