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Projet de piscine nucléaire à La Hague: les syndicats s'agacent du manque de réponses d'EDF

La CGT, qui participe au réunion de travail sur ce projet, aimerait avoir des réponses précises d'EDF, notamment sur l'hébergement des futurs salariés pour ce projet de piscine.

Une future construction qui questionne les organisations syndicales. Une piscine nucléaire, pour entreposer les combustibles usés, exploitée par EDF, doit voir le jour à La Hague (Manche).

Son implantation se fera "sur une parcelle située sur la partie ouest du site actuel d’Orano, qui deviendra propriété d’EDF. Une surface d’une quinzaine d’hectares est prévue pour accueillir l’installation et permettre d’ajouter un éventuel second bassin ultérieurement", peut-on lire sur le site d'EDF.

"Comment héberge-t-on les salariés?"

Cette nouvelle infrastructure devrait entraîner une centaine d'embauches. "Les travaux de construction devraient mobiliser en moyenne 300 personnes avec un pic de l’ordre de 500 personnes au plus fort du chantier de génie civil", peut-on lire sur son site.

"Sur une centaine d’années d’exploitation, le fonctionnement de l’installation créera environ 100 emplois sur le site (EDF et prestataires) et 150 autres dans la région."

La CGT, qui participe pourtant aux groupes de travail, s'agace de ne pas obtenir de réponses claires sur certains sujets. "Typiquement l'hébergement des salariés. Comment on héberge les salariés qui travailleront sur la future piscine, ceux qui l'exploiteront, ceux qui la construiront, mais aussi leur famille. Qui dit famille dit éducation nationale, hôpital, les services à mettre en œuvre autour du chantier", explique Vincent Hurel, délégué syndicat CGT, à BFM Normandie.

Malgré le manque de réponse d'EDF, les organisations syndicales restent dans le groupe de travail, contrairement aux associations de protection de l'environnement qui ont quitté les négociations.

Le début des chantiers était prévu pour 2030 mais l'objectif semble être repoussé à 2037. Le coût est estimé à environ 1,25 milliard d'euros.

Aubert Guinamard, avec Marine Langlois