Seine-Maritime: des restes d'une baleine échouée retrouvés sur la plage de Veules-les-Roses

Les plages de Veules-les-Roses et Saint-Valery-en-Caux sont inaccessibles à compter de ce jeudi, ont annoncé les mairies. Une baleine avait échoué sur ces plages en avril dernier.

La baignade interdite jusqu'à nouvel ordre. Les plages de Veules-les-Roses et Saint-Valery-en-Caux sont inaccessibles à compter de ce jeudi, ont annoncé les mairies des deux communes en milieu de journée.

Deux arrêtés municipaux ont été pris, afin d'assurer "la protection de la santé publique", alors que "des parties de la baleine (échouées entre Saint-Valery et Veules depuis quelques semaines) ont été entraînées sur la plage", indique la municipalité de Veules-les-Roses dans un communiqué.

La maire de Saint-Valery-en-Caux confirme d'ailleurs ce jeudi après-midi auprès de BFM Normandie avoir été alerté par l'Agence régionale de santé dans la matinée. Le cadavre de la baleine, ayant été repris cette nuit par la tempête, a en effet été balloté par les vents avant d'être déchiqueté selon ce dernier.

La manipulation ou l'approche de ces restes de l'animal sont également interdites. Ces derniers ont été emportés sur la plage à la suite des forts coups de vent de la journée d'hier.

Pour l'heure, les 4 à 5 morceaux de baleine retrouvés étaient localisés sur la plage de Veules-les-Roses. Repartis avec la marée haute, les autorités restaient vigilantes et s'attendaient, en fonction des courants, a peut-être retrouver d'autres morceaux à marée descendante.

À Veules comme à Saint Valery, la baignade est interdite à titre préventif, le temps de recevoir les résultats d'analyse.

Une carcasse vieille de près de quatre mois

Une baleine de 18 mètres de long et pesant de 30 tonnes s'était échouée le 19 avril dernier sur la plage de Saint-Valery-en-Caux. Un autre cétacé, plus petit, s'était quant à lui échoué le lendemain, près de Veules-les-Roses, ce dernier avait pu être évacué.

Près de quatre mois après, les restes de l'animal se trouvaient donc toujours sur la plage. L'opération pour récupérer la carcasse avait d'ailleurs été jugée "impossible".

Jean-François Ouvry, maire de la commune, expliquait au micro de BFM Normandie il y a quelques semaines que "le rorqual migre au fur et à mesure des courants. On est avec des grandes marées actuellement, avec des vents d'ouest assez forts".

Localisée "à moins de 15 mètres du pied d’une falaise de 60 mètres de haut", la carcasse se trouvait, selon la préfecture de Normandie, "dans une zone concernée par le recul du trait de côte présentant des risques de chutes de pierres et d’éboulements rocheux".

Alixan Lavorel et Marie-Charlotte Nouvellon