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« La prise en charge par un spécialiste du parcours de résiliation de l’assurance emprunteur est un gage de succès »

[CONTENU PARTENAIRE] La loi Lemoine de 2022 entend démocratiser le marché de l’assurance emprunteur en permettant sa résiliation à tout moment, ce qui n’était pas le cas auparavant. Le parcours de résiliation reste toutefois compliqué. Comment concrètement aider les Français dans ces démarches ? Les réponses d’Agnès Bruhat, directrice générale France de l’assureur américain MetLife.

Quel premier bilan peut-on faire de la loi Lemoine (2022) qui autorise la résiliation de l’assurance emprunteur à tout moment ?

Les différentes lois votées depuis 2010 et destinées à ouvrir le marché de l’assurance emprunteur (détenu à 88 % par les banques) n’ont pas eu l’effet escompté. Avec le vote en 2022 de la loi Lemoine, les choses ont commencé à évoluer. Le gouvernement et les différents acteurs ont communiqué sur le sujet vers le grand public, ce qui n’avait pas été pas vraiment le cas précédemment. De plus, cette loi arrive à un moment où les Français sont confrontés à un réel problème de pouvoir d’achat. Et changer d’assurance emprunteur, c’est tenter de retrouver du pouvoir d’achat. Enfin, par rapport aux législations précédentes, la loi Lemoine permet la résiliation à tout moment et clarifie le mécanisme puisqu’elle fait disparaître la notion de date anniversaire du contrat de prêt. Ce texte a donc amené de la clarté et semble enfin avoir un impact sur la libéralisation de ce marché.

Le processus de résiliation reste néanmoins compliqué. Comment aider les assurés à s’y retrouver ?

En effet, ce processus peut être compliqué. Il faut envoyer un courrier avec accusé réception. La banque a alors 10 jours pour répondre. Mais si elle ne répond pas, que faire ? Comment procéder ? C’est pourquoi, chez MetLife, nous allons mettre en place dans les tous prochains jours une solution qui prend en charge toute la procédure pour le compte des assurés qui souhaitent changer d’assurance emprunteur. Nous envoyons le courrier recommandé à leur place. Si l’établissement bancaire ne répond pas dans le temps imparti, nous effectuons une première relance par mail, puis une deuxième. Si, malgré cela, la réponse se fait toujours attendre, nous contactons alors par téléphone le conseiller bancaire. Autre cas possible: la banque répond, mais argue que les garanties ne sont pas équivalentes. Il faut alors commencer à discuter avec elle, ce que seuls des spécialistes (et non un particulier) peuvent faire efficacement afin :

-soit de la contredire arguments à l’appui

- soit d’ajouter dans le nouveau contrat les garanties qui font éventuellement défaut

On le voit, une prise en charge de A à Z par un professionnel du parcours de résiliation de l’assurance emprunteur est un gage de succès.

Aujourd’hui, concrètement, les banques jouent-elles le jeu ou continuent-elles de freiner ?

Elles ont beaucoup freiné ces dernières années afin de conserver leurs parts de marché. Depuis le vote de la loi Lemoine, elles sont plus enclines à jouer le jeu. Elles subissent la pression des pouvoirs publics sur le sujet. En conséquence, les portes sont un peu plus ouvertes aujourd’hui. Au grand bénéfice des Français. Exemple : en résiliant son contrat banque d’assurance emprunteur pour souscrire une assurance MetLife, un client a gagné 35 000 euros sur toute la durée du prêt.

A quand la totale libéralisation de ce marché ?

Il faut désormais que tous les distributeurs d’assurance (courtiers, conseillers en gestion de patrimoine, agents généraux) investissent le marché de l’assurance emprunteur. C’est la voie royale qui va permettre de le démocratiser. La balle est dans leur camp et c’est notre rôle de les accompagner, en tant qu’assureur spécialiste, grâce à nos solutions et nos 35 inspecteurs sur le terrain.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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