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Des kayaks en polyéthylène durables et recyclables

[CONTENU PARTENAIRE] Grâce au rotomoulage, Rotomod fabrique des kayaks et des pièces industrielles en plastique. Un matériau qui peut être recyclé pour fabriquer de nouvelles pièces, ce que l’entreprise développe de plus en plus, comme l’explique Damien Garreau, directeur marketing et commercial.

Quelles sont les expertises de Rotomod ?

Depuis 1973, Rotomod est expert dans le rotomoulage, un procédé qui permet de transformer le polyéthylène en alliant la rotation des moules et la chaleur pour créer des pièces solides et rigides aux formes creuses.

Notre cœur de métier est la conception et fabrication de canoës-kayaks. Nous sommes un des acteurs principaux, et nous exportons dans une cinquantaine de pays. Nous travaillons également pour créer des pièces industrielles pour des donneurs d’ordre externes, comme des poubelles ou du balisage autoroutier. Notre force est de proposer une gamme très importante, avec des projets pouvant allant jusqu’à 6 mètres de longueur et 400 kilos. Enfin nous faisons de la sous-traitance pour du design et du luminaire, mais nous avons également notre propre gamme de luminaires et de mobilier d’extérieur.

En quoi l’écoresponsabilité est devenu un enjeu essentiel pour vous ?

Nous sommes désormais soumis à une écocontribution sur les articles de sport, et puis, depuis une dizaine d’années, il y a de plus en plus de plastic bashing. Nous avons voulu montrer que les kayaks ne sont pas à usage unique, et qu’ils peuvent être recyclés pour servir à d’autres usages. Cela nous permet également de supplanter les éventuels manques de matière première.

Nous avons mis en place une chaîne de récupération pour collecter et trier nos excédents de production, que nous broyons. Une fois traités, ils nous reviennent sous forme de matière première que nous pouvons réinjecter dans la production. Cela nous permet de répondre aux demandes des donneurs d’ordre qui souhaitent avoir du polyéthylène recyclé dans leur production, et nous en utilisons 20 à 30% dans nos kayaks. Nous organisons aussi des collectes auprès de nos clients pour récupérer les articles en fin de vie. Au fil du temps, notre engagement écologique est devenu un facteur déterminant dans l’obtention de marchés.

Vous avez développé un bateau pour les épreuves de kayak cross aux Jeux 2024 ?

Il y a un an et demi, un des entraîneurs de l’équipe de France est venu nous voir en expliquant que le kayak cross était devenu discipline olympique, que les Français étaient bons, mais que les bateaux retenus pour la discipline n’étaient pas les plus performants.

Avec des membres de l’équipe de France et un confrère spécialiste du kayak en composite, nous avons collaboré pour créer une forme. Le CIO souhaitait que le bateau soit en plastique pour des notions de recyclabilité et de transport. Nous n’avions que six mois pour créer notre kayak. Il a été validé par le CIO, et dès les premières courses il est monté sur les podiums, avec des Français, mais aussi d’autres équipes, car une vingtaine de nations sur les quarante engagées pour les Jeux utilisent désormais notre kayak. C’est un beau projet commercial, sportif et humain, qui nous a sortis de notre zone de confort, et nous ouvre des nouveaux marchés à l’expor

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