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Accompagner les entreprises sur leurs achats propreté

[CONTENU PARTENAIRE] L’hygiène a toujours été un enjeu stratégique pour les clients privés et publics, mais la crise sanitaire a amené une prise de conscience supplémentaire de son importance. La Fédération des Entreprises de Propreté, d’hygiène et services associés (FEP) défend les entreprises de ce secteur, et accompagne les acheteurs, comme nous l’expliquent sa vice-présidente, Aurélie Boileau et sa directrice générale Patricia Charrier-Izel.

Qu’est-ce que la FEP ?

La Fédération des Entreprises de Propreté, d’hygiène et services associés est la principale organisation représentative du secteur, qui représente en France 600 000 emplois, 16000 entreprises et 18 milliards de chiffre d’affaires. La propreté est un service en B to B qui concerne tous les lieux de vie et de travail : bureaux, usines, commerces, ou encore parties communes d’immeubles d’habitation.

En quoi l’achat propreté est-il devenu d’autant plus stratégique, notamment en termes de sécurité au travail ?

La crise sanitaire a contribué à une prise de conscience : l’hygiène a pris une place prépondérante. 90% des Français interrogés (BVA 2023) corrèlent directement leur sécurité sanitaire au niveau d’hygiène. Pendant la crise, les professionnels de la propreté ont contribué à éviter la propagation du Covid dans les hôpitaux et les transports. Et quand la crise a été terminée, il a fallu aider nos clients à faire revenir leurs salariés, habitués au télétravail, en sécurité.

Le caractère stratégique de la propreté se révèle dans plusieurs contextes : dans la tendance du flex office, où les salariés n’ont pas de bureau attitré, et ont donc d’autant plus besoin d’hygiène, mais aussi dans le train, où un tiers de l’expérience voyageur dépend de la propreté.

Quelles sont les actions menées pour permettre aux entreprises de cerner leurs besoins en propreté ?

Nous essayons de leur faire comprendre ce que c’est que d’acheter de la propreté. Pour la fédération, il est important d’accompagner les clients, c’est-à-dire les acheteurs de propreté, dans leur démarche d’achat de ce service, qui reste parfois traité comme un achat de bien. La prestation a un impact sur l’entreprise cliente sur de nombreux aspects et ne peut donc se réduire à un simple achat de m². Pour donner aux acheteurs, privés et publics, des clés pour faire un achat plus efficace et responsable, nous avons mis en place un site achat-proprete.com. Ce site est non-marchand et a pour vocation d’informer sur les spécificités du secteur, de proposer des clauses types ou encore des outils pratiques.

En cas de question, les acheteurs doivent se tourner vers leurs entreprises de propreté qui sont les experts du sujet. Il est important qu’ils nous considèrent comme des partenaires, et non des simples prestataires.

Vous avez créé un index pour le secteur de la propreté, qu’est-ce que cela apporte ?

Depuis de nombreuses années, nous constatons que l’évolution des contrats ne reflète pas les coûts des entreprises de propreté, du fait de l’utilisation d’indices inadaptés. Cette problématique s’est exprimée de manière plus forte encore en période inflationniste, mettant à jour un écart entre la hausse des coûts des entreprises et la capacité à la répercuter dans les prix.

Nous avons donc décider de travailler à un index propreté en partenariat avec le cabinet spécialisé indépendant Xerfi Spécific, afin de mesurer la globalité des coûts des entreprises de propreté. Lancé le 20 octobre 2023, il vise à servir de référence pour actualiser ou réviser des contrats, que ce soit pour les entreprises ou les acheteurs de prestations de propreté. Il est publié chaque trimestre sur index-proprete.fr et a fait l’objet d’une évaluation positive par la DGCCRF et l’Insee.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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