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La privatisation de la FDJ intéresse "beaucoup d'investisseurs anglo-saxons" selon Martin Vial

Invité sur le plateau de Good Morning Business, le commissaire aux participations de l'Etat a vanté "la croissance" de la FDJ et la "résilience de ses résultats" alors que l'Etat finalise son introduction en Bourse.

Martin Vial jouait les VRP de la Française des Jeux, ce mardi, dans l'émission Good Morning Business sur BFM Business. Le commissaire aux participations de l'Etat était invité pour évoquer la privatisation de la FDJ, dont une partie du capital doit être réservés aux particuliers. "C'est la première fois depuis 14 ans que l'Etat met sur le marché des titres au profit des particuliers parce que nous souhaitons relancer l'actionnariat individuel" explique-t-il, soulignant la "politique fiscale qui a été engagée en 2017 pour favoriser l'investissement des particuliers envers les entreprises." Et de préciser: "Aujourd'hui, le rendement de la Bourse est meilleur que celui des obligations."

Que faut-il attendre de cette privatisation en matière de valorisation? "Nos ambitions (…), elles sont les plus élevées possibles parce que la croissance de l'entreprise, la résilience de ses résultats, est tout à fait considérable" assure Martin Vial. "Nous pensons que cette entreprise va être bien valorisée par le marché et aujourd'hui, les marques d'intérêt de la part des investisseurs sont extrêmement nombreuses et très positives." Et pas seulement chez les Français. Ce dossier a "aussi vocation à animer le marché boursier parisien et je peux vous dire que beaucoup d'investisseurs anglo-saxons (…) observent et vont agir de façon positive dans cette opération" explique le commissaire aux participations.

Concrètement l'opération sera ouverte aux particuliers du 7 au 19 novembre selon le calendrier prévisionnel, avec des conditions bonifiées. Par rapport au prix dont s'acquitteront les institutionnels, les petits porteurs bénéficieront d'une décote de 2%. En outre, à condition de conserver leurs parts pendant au moins 18 mois, ils recevront une action gratuite pour dix détenues. Une façon de rendre l'actionnariat plus attrayant dans un pays très frileux vis-à-vis des placements risqués.

Thomas Leroy