BAE porté par le programme de sous-marins entre États-Unis, Australie et Royaume-Uni
Après des commandes record l'an dernier, le groupe de défense britannique BAE Systems a indiqué jeudi que le programme de sous-marins à propulsion nucléaire lancé en mars par les Etats-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni dynamisera ses performances pour les années à venir.
Ce programme, annoncé en mars par les dirigeants des trois pays dans le cadre d'une alliance baptisée AUKUS, destinée à tenir tête à la Chine dans le Pacifique, "est important pour l'entreprise à moyen et à long terme", a assuré Charles Woodburn, directeur général de BAE, dans un communiqué.
"Dans l'environnement mondial actuel de menaces élevées, nous continuons à répondre aux exigences cruciales de nos clients", a-t-il ajouté, assurant que la présence mondiale et l'offre diversifiée du groupe porteraient la croissance du chiffre d'affaires et des marges dans les années à venir.
BAE, qui a publié jeudi un point sur ses performances depuis le début de l'année, indique que ses ventes ont été jusqu'ici "conformes aux attentes" et maintient ses prévisions d'une croissance de son chiffre d'affaires de 3 à 5% sur l'ensemble de 2023.
Un avion de combat de nouvelle génération
BAE note aussi la volonté du président américain Joe Biden d'augmenter le budget de la défense, assurant "rester aligné sur les priorités de la stratégie de défense nationale des États-Unis".
En Europe, "la Finlande a rejoint l'OTAN le 4 avril et de nombreux pays continuent d'augmenter leurs plans de dépenses de défense annuels et à long terme alors qu'ils cherchent à renforcer, recapitaliser et reconstituer leurs capacités pour répondre aux engagements" de cette alliance, a encore souligné BAE.
Le groupe avait enregistré des commandes record l'an dernier, notamment depuis le début de la guerre en Ukraine, malgré un recul de son bénéfice net. Il avait notamment annoncé en novembre une commande à 4,2 milliards de livres du gouvernement britannique pour fabriquer cinq frégates pour la Marine royale à Glasgow. En décembre, Royaume-Uni, Japon et Italie avaient annoncé la préparation d'un avion de combat de nouvelle génération qui impliquera notamment BAE Systems.