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Campement de Roms à Nice: les députés Ciotti et d'Intorni saisissent le préfet et critiquent Estrosi

Le campement est installé à l'ouest de Nice, sur les berges qui longent l'autoroute A8.

Le campement est installé à l'ouest de Nice, sur les berges qui longent l'autoroute A8. - BFM Nice Côte d'Azur

Les deux députés de Nice, Éric Ciotti et Christelle d'Intorni, cosignent un courrier adressé au maire de Nice contre l'installation d'un camp de Roms à l'ouest de la ville.

Les deux députés de Nice, Éric Ciotti et Christelle d'Intorni, dénoncent l'installation d'un campement de Roms à l'ouest de Nice. Dans un courrier, dont a eu copie BFM Nice Côte d'Azur, ils indiquent ce lundi saisir le préfet des Alpes-Maritimes.

Un "réflexe pavlovien"

"Nous vous annonçons saisir le préfet et nous vous demandons de bien vouloir mobiliser l'ensemble des moyens en votre possession afin de mettre un terme à cet état de fait", écrivent-ils à l'adresse du maire de Nice, Christian Estrosi.

La réponse de la municipalité n'a pas tardé puisque le premier adjoint au maire, Anthony Borré, souligne via son comte Twitter que "dans un réflexe pavlovien, le maire de Nice qui n’est pas propriétaire de la parcelle a aussi été mis en cause".

Éric Ciotti et Christelle d'Intorni mettent en cause Christian Estrosi dans l'installation de ce campement pour ne pas avoir mis en place "une surveillance appropriée" afin d'éviter "la réapparition de ce phénomène".

Un risque d'incendie

Selon les deux députés, l'installation de ce campement serait liée au démantèlement début septembre du camp de Roms sous l'autopont à l'ouest de Nice. Les tentes ont été installées à quelques mètres de l'ancien campement, sur les berges qui longent l'autoroute A8.

Le campement a pris place non loin de celui démantelé début septembre.
Le campement a pris place non loin de celui démantelé début septembre. © BFM Nice Côte d'Azur

Les députés font part de l'inquiétude de riverains sur des feux allumés "tous les soirs" qui peuvent provoquer des incendies. "Les conditions de salubrité causées par ces occupations illégales sont absolument inacceptables", poursuivent-ils dans leur courrier.

De son côté, dans sa réponse, Anthony Borré met en cause les parlementaires pour leur absence de mobilisation "pour faciliter les procédures d’expulsion". Il demande aussi aux conseillers départementaux s'agir "sur la protection des enfants".

Nicolas Galup avec Amaury Tremblay