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Briançon: le plan blanc déclenché à l’hôpital après un afflux de patients pris de vomissements

Le Centre Hospitalier des Escartons à Briançon.

Le Centre Hospitalier des Escartons à Briançon. - BFM DICI

Plusieurs lycéens franciliens, qui participaient à une classe-vacances dans les Écrins, se sont sentis mal. Une trentaine sont pris en charge ce jeudi 2 mai.

Le "plan blanc" a été déclenché dans la matinée de ce jeudi 2 mai à l’hôpital de Briançon, a appris BFM DICI. Ce dispositif exceptionnel permet à l’établissement d’obtenir des renforts supplémentaires pour faire face à un contexte particulier. En l’occurrence, il s’agit d’un afflux massif de patients.

Selon nos informations, 121 personnes (115 lycéens et six accompagnants) originaires de Savigny-sur-Orge (Essonne) participaient à une classe-vacances dans la commune de Vallouise-Pelvoux depuis le 30 avril. Six ont été prises de maux de ventre et de vomissements dans la nuit du 1er mai.

"Le 2 mai, 29 lycéens présentaient des symptômes et ont été reçus aux urgences de l’hôpital de Briançon. Les premiers cas déclarés sont guéris et ont pu regagner le centre de vacances", précise la préfecture des Hautes-Alpes par voie de communiqué.

Une enquête sanitaire ouverte

L’Agence régionale de Santé ainsi que la Direction départementale de l'emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations et les services de la préfecture des Hautes-Alpes sont mobilisés afin d’encadrer ces jeunes. L’objectif est aussi de rassurer les parents, puisque les jeunes viennent d’un autre département.

"Ce n'est pas une situation grave", rassure la direction de l'hôpital, qui invite les Briançonnais et touristes à faire appel au 15 avant de se déplacer aux urgences, actuellement sous tension. 

Une enquête sanitaire est en cours afin de déterminer l’origine de la possible intoxication. Selon les services de l'État, "les premières analyses conduites par les services de l’Agence régionale de Santé font état d’une contagion de gastro-entérite et non d’une toxi-infection collective alimentaire".

D'autres analyses sont actuellement menées à la fois sur l'eau potable et les repas consommés "pour exclure définitivement toute suspicion de toxi-infection alimentaire collective".

Valentin Doyen